Voici l’article d’un ami qui parle de la Grande Régression - à ne pas mélanger avec la Grande Démission - même s’il y a peut-être un lien entre les 2.
Cette mise en contexte, qu’on soit d’accord ou pas et qu’on en ressorte pessimiste ou optimiste, peut aider à adapter son marketing aux tendances du moment.
Sentez-vous une certaine régression chez vos clients? Comment ça se manifeste?
Salut Mathieu ! Merci d’avoir partagé cet article. C’est intéressant de voir comment la Grande Régression pourrait avoir un impact sur l’entrepreneuriat et le marketing.
Pour ceux qui n’ont pas encore lu l’article, en quelques mots, la Grande Régression fait référence à un mouvement sociétal où les gens reviennent à des valeurs plus traditionnelles et cherchent à vivre de manière plus simple et économe. Ce mouvement pourrait être lié à la Grande Démission, qui est un phénomène où un grand nombre de personnes quittent leur emploi pour diverses raisons.
En ce qui concerne ton questionnement sur la régression chez les clients, je pense qu’il est important de prendre en compte les différences culturelles et régionales. Il se peut que certaines régions ou groupes de personnes soient plus touchés par ce phénomène que d’autres.
Pour adapter son marketing aux tendances du moment, il est important de bien comprendre son public cible et leurs besoins. Voici quelques questions à se poser :
En répondant à ces questions, tu pourras adapter ton marketing pour mieux répondre aux besoins de ton public et ainsi tirer profit des tendances actuelles.
Et toi, as-tu observé des changements dans le comportement de tes clients ? Comment cela affecte-t-il ton entreprise et ton marketing ?
Ce sont 3 bonnes questions @Robolivier. Effectivement, j’observe des changements dans les intentions et dans les comportements. Ce ne sont plus les mêmes mots qui résonnent auprès de mes clients et les délais sont un peu plus long. Je dois donc ajuster mon processus et mon discours.
« It’s gonna get worse before it gets better » dit l’adage anglophone.
Bien d’accord avec ce gars. Il a su résumer les tendances actuelles. J’aime bien son titre : « La Grande Régression ». C"est tellement ça!
Quelqu’un m’a dit en fin de semaine passée : « l’âge d’or de l’humanité vient de passer et est terminé. »
Et ce triste constat résume tout ce que j’entends et lis dernièrement. Les 70 dernières années de l’humanité ont été les plus lumineuses, et on est en train de détruire tout ça, au lieu d’améliorer le tout. Le plus lumineuses comparativement au Moyen-äge, on s’entend, mais loin d’être parfaites.
Ça peut sembler défaitiste, mais en fait, nous l’avons vécu plusieurs fois dans toute l’histoire de l’humanité.
Des périodes de chaos qui suivent des périodes d’avancement.
Sauf que maintenant, tout va plus vite et plus loin. Avec les outils techno et scientifiques que nous avons, les conséquences peuvent être désastreuses dans une période de chaos.
À court terme, je suis très pessimiste, mais à long terme, je suis très optimiste. Alors, j’ajouterais ceci : « Brace for impact! »
Mais je fais quand même confiance en l’humanité pour s’en sortir, en y laissant quelques plumes.
Pour répondre à ta question, dans mon domaine, on le vit très consciemment. Mes clients sont parfaitement conscients de ce qui se passe. Ils se replient vers ce qui compte pour eux : la famille, les amis, leur développement personnel, leur bien-être et leur spiritualité.
En travaillant dans le domaine spirituel, c’est tout indiqué pour une période comme la nôtre.
Donc, le repli de mes clients correspond au repli des pays en général. Il faut adapter son message aux besoins actuels.
Merci pour ce partage.
Merci pour ton commentaire @Annie_Leblond. Si je regarde la nature, je crois que le chaos est inévitable… parce que rien n’est immuable.
Olivier Zara termine avec une phrase d’espoir: « Je suis optimiste, mais uniquement pour les organisations qui sont prêtes à faire des efforts constants pour ne pas régresser ! »
Je crois que c’est la même chose pour les individus.
Je suis tellement d’accord avec toi.
Je pense que l’âge d’or de l’ouest est terminé, mais ça ne veut pas dire que le reste du monde ne va pas bien aller. 
Avant, quand les administrateurs de ta région géographique perdait de l’influence et du pouvoir face aux autres régions, le citoyen étaient pris dans tout ça. Difficile pour un romain en 640 de partir une startup et d’obtenir des clients en Inde!
Maintenant, avec Internet, il y a de plus en plus une économie mondiale qui permet aux individus de se démarquer malgrés la situation de leur pays.
Pour ce qui est de la « grande régression » en tant que tel, je ne suis pas certains de voir l’intérêt de cette réflexion. L’auteur chiale sur quoi exactement? Son texte va dans tous les sens… Juste sa première phrase…
Depuis plus de 20 ans, je suis un des ambassadeurs du management de l’intelligence collective et du leadership partagé.
Le « management de l’intelligence collective »?! 
J’ai l’impression qu’il vit un peu dans une bulle et qu’il se valorise avec du jargon insipide.
Bref, j’ai de la difficulté à commenter/argumenter avec l’auteur parce que je ne sais même pas quelles sont ses positions. On dirait qu’il s’attend implicitement à ce qu’on soit d’accord avec lui alors il en prends pas le temps de construire un argumentaire.
D’accord pour l’ouest 
Concernant le jargon et le manque d’argumentaire, ce n’est pas un article destiné à tout le monde. Il s’adresse avant tout à ceux qui oeuvrent au niveau de la gestion des moyennes et grandes entreprises. D’où l’absence d’argumentaire dans ce cas-ci.
Il ne fait que constater les changements qu’il perçoit sur une période de 20 ans, à plusieurs niveaux.
Le leadership partagé est vu par plusieurs comme une alternative au leadership traditionnel (Command and control). L’intelligence collective peut être considérée comme l’équivalent à un mastermind avec une structure pour éliminer les biais. Elle sert principalement lorsqu’on fait face à une page blanche (pas de solution connue) et que personne ne peut trouver une réponse. Bref, la complexité et le chaos. Pour avoir participé/animé une vingtaine de sessions client, c’est très puissant.
Mais bon, en partageant l’article, je ne voulais pas mettre l’emphase sur ceci, mais sur ma perception que le contexte change de plus en plus rapidement, dans de multiples directions, et que les comportements des clients semblent également changer plus rapidement (ma lecture actuelle). Bref, ne rien prendre pour acquis.
C’est probablement vrai en tout temps d’ailleurs, mais j’oublie
Je pense que je suis un leader « archaïque » dans ce cas.
Les clients sont des agents économiques qui veulent maximiser leur capital comme tout le monde. On rentre en récession, c’est normal de couper le gras! Je pense qu’il faut se concentrer sur la valeur qu’on offre à ses clients. Become too good to ignore. Make an offer they can’t refuse. Etc.
Pas d’accord. C’était le cas jusqu’à aujourd’hui depuis la nuit des temps, mais les problèmes deviennent de plus en plus globaux. Même si l’Asie est l’étoile montante, elle a des problèmes qui pourraient la ralentir voire la freiner.
Aussi, quand l’Ouest va tomber, car c’est en train d’arriver, un effet domino s’enclenchera, car tout est interconnecté.
Oui, je suis d’accord. D’ailleurs, les plus conscients et les plus concentrés vont tirés leur épingle du jeu. Je dis « concentrés » dans le sens où ils ne se laisseront pas gagner par le chaos ambiant.
Je suis en train de lire le livre The Fourth Turning, je ne sais pas si tu es familière avec l’ouvrage?
En gros, ça parle des archétypes de générations sur des cycles de 80 ans. Chaque « tournant » générationnel est marqué par certains événements.
Voici un petit recap de ChatGPT:
Le Premier Tournant est une « Haute » phase. C’est une période de forte institutionnalisation et de cohésion sociale, généralement après une crise. Les institutions sont fortes et individualisme est faible. Un exemple pourrait être la période de prospérité et d’optimisme après la Seconde Guerre Mondiale.
Le Deuxième Tournant est une « Réveil ». C’est une période de remise en question des valeurs existantes et de remise en cause des normes sociales, avec un accent sur la spiritualité, l’activisme social et le mouvement culturel. Les institutions sont remises en question et l’individualisme commence à se renforcer. Les années 1960 et 1970, marquées par les mouvements pour les droits civiques et le féminisme, pourraient être considérées comme un exemple de cela.
Le Troisième Tournant est une « Désintégration ». C’est une période d’anxiété croissante et de déclin des institutions, avec un accent sur la individualisation et la déconstruction des anciens ordres sociaux. L’individualisme est à son apogée et les institutions sont faibles. Cette période a probablement commencé dans les années 1980 et s’est poursuivie jusqu’au début du 21e siècle.
Le Quatrième Tournant est une « Crise ». Cette phase est marquée par une grande agitation sociale et économique, avec le potentiel de violence, de guerre et de bouleversements majeurs. Les institutions sont renforcées en réponse à la crise et l’individualisme est à son plus bas. Selon les auteurs, nous sommes actuellement dans un quatrième tournant, qui a probablement commencé avec la crise financière de 2008.
Je suis convaincu que la réelle crise n’est pas encore arrivée.
Historiquement, chaque fois que la « yield curve » se désinverse, c’est là que la marde pogne. Ça fait LOOONGTEMPS que la courbe n’a pas été aussi basse dans le négatif:
Par ici si tu veux jouer avec le graphique: 10-Year Treasury Constant Maturity Minus 2-Year Treasury Constant Maturity (T10Y2Y) | FRED | St. Louis Fed
Avec les BRICKS qui veulent créer une nouvelle devise basée sur l’OR:
https://www.mining.com/russia-other-brics-nations-planning-new-gold-backed-currency/
J’ai vraiment l’impression que quelque chose de gros est sur le point de se passer.
Est-ce que ça va marquer la fin de l’ouest? Je ne pense pas. Par contre, ça marque définitivement la fin de Pax Americana – un monde unipolaire centré autour des Américains.
Oui, j’ai lu le livre. Très intéressant. D’ailleurs, je suis en train de lire un autre livre qui vient appuyer les idées de The Fourth Turning, et c’est End Times de Peter Turchin. Oui, je sais, le titre fait dans le sensationnalisme, mais c’est sans doute un choix de l’éditeur. Turchin utilise des modèles mathématiques pour étudier la montée et la fin des civilisations dans l’histoire. C’est un écologiste qui a étudié les sociétés d’insectes et qui a décidé d’appliquer ses modèles aux humains, et il s’est rendu compte que ça s’applique très bien aux civilisations humaines.
À la différence de Strauss (Fourth Turning), ses modèles mathématiques viennent préciser davantage les facteurs qui influencent le développement et le déclin des civilisations. Les cycles peuvent s’étirer jusqu’à 200 ans dans certaines parties du monde à cause de facteurs différenciés, mais en règle générale, ça tourne autour de 80 à 120 ans.
Bref, Turchin arrivent à la même conclusion que Strauss : l’empire Américain est en déclin. Malheureusement, parce que nous sommes tous connectés, ce déclin va emporter le monde dans ce chaos. Seuls ceux qui en auront conscience et qui préviendront pourront amoindrir les impacts et se relever plus vite.
Ça rejoint ce que je viens de dire, mais leurs intentions visent à provoquer ce déclin. L’or est la devise la plus sûre parce que c’est du tangible. Et comme les BRICKS rêvent de détruire l’hégémonie occidentale, je ne suis pas surprise par leurs initiatives.
Tout à fait! Et franchement, les Américains sont devenus totalement irrationnels, et ceux qui ont encore une tête sur leurs épaules semblent complètement paralysés. Alors, c’est peut-être mieux de s’en éloigner.
Le livre End Times expliquent très bien l’émergence et la portée de ces facteurs qui précipitent le déclin des Américains.
Du côté des Européens, il y a un wake-up call apporté par la guerre en Ukraine. On va voir ce qui va en advenir.
Ce qui est inquiétant, c’est que l’alternative proposée est un monde totalitaire. Il faut que les démocraties se réveillent. J’aime bien ce que fait Taiwan, en espérant que les Chinois ne briseront pas leur élan, et là, c’est comme rêver en couleur.
Mais je reste convaincu d’une chose : de tous les facteurs que tous les scientifiques, penseurs et autres ne peuvent prédire, et je parle des changements climatiques, et ça inclut l’effondrement de la biodiversité. Cela va nous rendre tous égaux devant les soubresauts de la nature. Et on n’aura pas le choix de s’unir pour s’en sortir. Et ça, c’est l’inconnu total.
En effet! Et les signes sont partout.
Intéressant! Je lis ça dès que je termine the Fourth Turning!
Exactement ce que je me dis lol! Est-ce qu’on veut vraiment que le monde tourne autour de leur folie?
C’est là que je crois que le livre « The Sovereign Individual » auquel j’ai fait référence dans la discussions sur ma dernière vidéo est pertinent!
L’auteur prédit l’émergence des êtres souverain et base sa réflexion sur l’impact de la technologie sur l’économie de la violence.
Bitcoin est un très bon exemple: aucune quantité de bombe nucléaire ne peut saisir les Bitcoin de quelqu’un. La cryptographie change drastiquement le ratio risk/reward de la violence.
Ce qui est intéressant, c’est que comme The Fourth Turning (publié en 1996), le livre a été publié en 1997 – AVANT Bitcoin et le reste!
Je pense que ce genre de technologie vont permettre l’émergence, non seulement des individus souverains, mais des communautés souveraines! Si ce genre de réflexion t’intéresse, sans doute que tu connais Balaji! Sinon, je te recommande cette entrevue.
Bref, ça va être de plus en plus facile pour un petit groupe de gens de se défendre et d’établir leur indépendance face à « l’État ».
Je suis généralement d’accord avec le besoin de prendre soin de l’environnement. Par contre, là où ça accroche pour moi, c’est quand on dit « Et on n’aura pas le choix de s’unir pour s’en sortir. »
Ce genre de réflexion mène inévitablement à la coercion et sous-entend un état totalitaire. 
Pas du tout. Ça veut de prendre acte de façon collective, en même temps. Par exemple, même si le Québec devenait parfait dans sa lutte contre les CO2, ça ne donne rien, car il faut que tout le monde le fasse ensemble. Sinon, ça ne donne rien.
Cela n’enlève en rien la souveraineté des pays.
Intéressant, je ne pensais même pas au gouvernement Chinois! On dirait que dans ma tête, c’est clair qu’ils ne vont jamais coopérer à ce niveau.
Effectivement, dans un monde où la Chine ouvre un nouveau power plant au charbon à toute les semaines, peu importe ce que les petits Québecois font, ça n’aura pas beaucoup d’impact! On a besoin d’une nouvelle technologie 10x plus puissante et 10x plus verte.
On avait eue quelques bonnes discussions sur les changements climatiques sur le forum:
Je ne pense pas que ma perspective soit partagée par la majorité des membres. Je suis de l’école de pensée du déterminisme technologique. Ce ne sont pas les mouvement sociaux qui amènent les changements, mais la technologie.
Le Mexique ne peut s’industrialiser sans l’invention de la thermopompe, le mouvement féministe ne peut décoller sans la pilule contraceptive, etc.
Je pense qu’on peut régler le problème en se concentrant sur l’avancement technologique. Si l’option verte est celle qui fait le plus de sens d’un point de vue économique, ça va devenir l’option par défaut.
À mon sens, cette solution réside dans les petits réacteurs modulaires (SMR). Right now, ce n’est pas possible d’en déployer au Canada à cause qu’il n’ont pas encore été certifiés. Mais dès qu’on est capable de produire des mini-réacteurs fiables et facile à installer at scale, le « problème » se règle un peu tout seul. Après, l’enjeu va être d’électrifier nos industrie comme j’ai expliqué dans ma formation Bitcoin.
Bref, à la place de vouloir « imposer » un agenda vert (après-tout, il faut tous s’unir pour faire face à une menace existentielle), je pense que la solution est de mobiliser l’intellect et la créativité de notre population en valorisant l’innovation dans notre culture.
Très intéressant ce que tu dis et je suis 100% d’accord. C’est la première fois que je lis l’expression « déterminisme technologique ». As-tu un ouvrage à me suggérer qui développe ce sujet?
Très d’accord. Le nucléaire est la réponse. Si on met tous nos efforts à trouver le moyen de gérer les déchets nucléaires, c’est bingo! Et on peut y arriver si on s’en donne la peine. Les gens ont peur car on ne pense qu’à Three Mile Island, ou Chernobyl etc., et on jette le bébé avec l’eau du bain. Il faut repenser cette technologie pour qu’elle soit gérable.
Ce que je déteste du mouvement écologique, c’est quand on me fait sentir coupable d’avoir un VUS et quand on me dit de prendre des douches froides. Littéralement, j’ai lu ça dans Cyberpresse récemment. Une personne disait qu’il fallait accepter de prendre des douches froides. Vraiment?!Ça me fait capoter. Qui a envie de retourner à l’époque de ma grand-mère avec les chiottes dehors???
La réponse n’est pas un retour en arrière, mais dans l’énergie circulaire.
Je ne suis plus certaine que c’est viable. La nécessité des métaux rares vient saboter cet effort d’électrification. L’autre aspect est la nouvelle tendance à cracher sur le développement des centrales hydro-électiques. On ne s’en sort pas.
Va falloir que je réécoute cette partie du cours. Je me souviens plus du lien entre bitcoin et énergies renouvelables.
@Olivier_Lambert @Annie_Leblond simplement pour vous dire que j’ai pris du retard à cause du FEQ et des vacances, mais je trouve tout ça très intéressant.
Je me suis fait parlé de ça à l’université quand on a étudié Marshall McLuhan!
« Le média est le message. »
De ce que j’ai compris, il y a quelques classiques dans ce courant de pensée:
Je n’ai jamais lue ces ouvrages, mais ils ont tous l’air vraiment intéressant!
Dans ce que j’ai lue, je pense intuitivement à Sapiens!
Il y a aussi un chapitre dans « Outliers: The Story of Success » où Malcolm Gladwell explique comment le type d’agriculture influence la culture.
J’avais trouvé ça vraiment fascinant et Malcolm Gladwell est probablement le meilleur auteur contemporain de non-fiction.
Tu devrais écouter des vidéos sur ce que représente les déchets nucléaires!
Celle-là est vraiment bonne:
TL;DR, on a déjà réglé le problème.
J’en parle aussi dans la section de ma formation Bitcoin sur l’environnement! Hehehe.
Grosso-moddo, un moteur électrique est fondamentalement plus efficace qu’un moteur hydraulique ou à air comprimé. La MAJORITÉ de l’énergie qu’on utilise est perdue en friction et en chaleur.
50% de l’énergie utilisée par le secteur industriel est « rejetée ». En électrifiant une usine, on baisse de moitié son besoin de consommation énergétique puisque la conversion énergie → mouvement est plus efficace. (Souviens-toi de l’exemple de la chandelle → lumière incandescente → LED)
J’ai été heureusement surpris de voir Elon Musk faire une présentation similaire dans son dernier shareholder meeting!
TL;DR, puisqu’une industrie électrique demande moins d’énergie, on a besoin de moins de matière première.
Oui, je connais. Je suis en train de lire son dernier livre Homo Deus. Ce gars-là est un vrai génie.
Merci pour toutes ces références. J’en prends bonne note.
Vraiment bon! En effet, c’est peu connu. Donc, un point de plus en faveur du nucléaire.
En effet, mais je ne parlais pas de ça. Je parle de l’extraction des métaux rares. Et dans « métaux rares », il y a le mot « rares ». Il va falloir trouver d’autres sources pour créer de l’électricité.
Pas sûr, mais bien entendu, c’est très nouveau comme procédé, et il y a toujours place à amélioration. De toute façon, on n’a pas le choix. Le statu quo n’est pas viable.
Je crois que la réponse se trouve dans la diversité des procédés : le nucléaire, l’électricité, l’hydrogène vert, etc. On s’en va à quelque part.
Merci pour toutes ces idées. Vraiment intéressant!
Je ne comprends pas ton point on dirait… On ne risque pas de manquer de ressources pour faire des centrales nucléaires ou des barrages et le cuivre/zinc est super abondant.
C’est un peu comme le pétrole dans les années 80. Quand j’étais jeune, le consensus était qu’on allait manquer d’essence en 2030. Finalement, on trouve toujours plus de dépôts et plus personne ne parle de manquer de pétrole. Je crois que c’est un peu le même principe…
Le Neodymium (utilisé dans les moteurs puisque c’est un aimant permanent très puissant) fait partie des matériaux qu’on juge comme était « rares ».
La plupart des mines vont jusqu’à 2km de profondeur. La mine la plus profonde va jusqu’à 4km de profondeur. On peut trouver du Neodymium jusqu’à 40km dans le sol!
Si j’avais à parier, les matériaux rare vont devenir assez abondant d’ici quelques années. On va juste perfectionner nos méthodes de prospection et développer de nouveaux instruments pour miner plus creux, plus efficacement. 
L’idée est qu’on utilise 165 PWh/an d’énergie. La moitié de ça est rejeté en friction et en chaleur. Si on élimine la perte énergétique due à la friction et à la chaleur, on a besoin de 2 fois moins d’énergie (input) pour avoir le même output de productivité, donc une diminution des matériaux de base.
Je suis d’accord que c’est beau en théorie, mais que la pratique risque de ressembler à autre chose!
