Est-ce que j’ai le droit de me créer un deuxième journal de progrès?
Celui que j’avais créé pour Les mots pour vendre s’en vient long, et j’ai comme envie d’en repartir un tout neuf. J’espère que @melodie_lambert ne va pas me chicaner.
Quand j’ai publié mon premier journal de progrès, le 18 mai 2018, ça faisait déjà plusieurs mois que je procrastinais mon projet Les mots pour vendre. Ça me fait quelque chose de réaliser que dans les 2 dernières années, il m’a rapporté quelques centaines de milliers de dollars.
Plus capoté encore, mon petit projet est maintenant plus grand que moi, puisque je certifie maintenant des rédacteurs.
Et là, on ne parle même pas de ce que j’ai créé en dehors de LMPV, notamment le Festival web de la création de contenu qui a connu un beau succès dès sa première édition cet été.
Si tu me lis depuis un bout, tu sais que je suis cheesy par bout, mais pour vrai des fois j’ai l’impression que je vais me réveiller et réaliser que j’ai rêvé tout ça tellement ça me paraît extraordinaire.
Pour commencer l’année — et ce tout nouveau journal — en beauté, j’vais faire 2 choses :
- Un retour sur mon année 2020, et
- Un survol de ce que j’ai prévu pour 2021.
1. 2020 ou l’année la plus productive de ma vie
J’ai écrit une infolettre style « journal intime » cette semaine qui débutait avec cet extrait (c’est long mais je te jure que ça représente bien ma réalité d’avant) :
Je suis intelligente, je suis capable, j’ai une bonne idée, et je sais quoi faire pour la concrétiser… Pourquoi debord est-ce que je ne fais rien? Qu’est-ce qui cloche chez moi?
Ça, c’est ce qui se passait dans ma tête il n’y a pas si longtemps.
J’ai toujours eu de la difficulté à terminer les choses. J’adore ça, débuter un projet! L’excitation des nouvelles idées, faire un plan, prendre les premières décisions, écrire les premières lignes du texte…
Mais rapidement, ma procrastination maladive me rattrape. La motivation m’abandonne. Les questionnements se bousculent dans ma tête. Je remets à demain une fois, puis deux, puis trois. Ou mieux, je réussis à me convaincre que je dois recommencer , parce qu’il y a un nouvel angle meilleur ou parce que j’ai changé d’avis, ou parce que ma nouvelle idée est encore mieux.
Au moment d‘acheter mon nom de domaine pour Les mots pour vendre , en 2017, j’avais déjà adopté puis abandonné une demi-douzaine d’idées en quelques années seulement. (J’ai déjà voulu créer un blogue sur la productivité, imagine.)
Mes idées finissaient toutes de la même manière : inachevées quelque part sur mon disque dur.
Éventuellement, cette succession de projets avortés — on va se le dire : d’échecs — a créé en moi un sentiment d’impuissance que j’ai de la misère à exprimer. Je commençais à penser que j’avais un problème, que quelque chose dans mon cerveau ne tournait pas rond et que jamais je ne trouverais la motivation nécessaire pour accomplir quoi que ce soit.
Je vivais déception par-dessus déception… Et quand t’es déçue de toi-même, crois-moi, tu culpabilises.
Chaque journée où mon projet du moment n’avançait pas, j’avais l’impression de gaspiller mon potentiel et ma vie.
Alors, j’ai fait ce que je fais toujours quand j’ai un problème, j’ai fait ma Hermione Granger. De 2016 à 2018, j’ai dû lire au moins 20 livres sur la productivité, sans exagération.
Tu sais ce que ces livres m’ont appris? Sweet fuckall.
Si je suis 100% honnête avec toi, tous ces livres ont juste empiré mon sentiment de culpabilité et d’impuissance. Je lisais Atomic Habits ou Smarter, Better, Faster pis je me disais « wow! quelles bonnes idées! c’est sûr que je peux faire ça! » pis là, ça marchait pas, pis je me sentais encore plus poche, nulle, inadéquate.
Comment ça se fait que même le livre écrit pour les gens qui procrastinent comme moi marche pas avec moi? Clairement le problème dans l’équation c’est… moi?
Si tu survoles mon premier journal de progrès, ici sur La Tranchée, tu vas me voir admettre régulièrement que je tourne en rond, que j’ai changé d’idée, que j’ai pas atteint mon objectif…
Et si je te montre cet état d’esprit d’Alexandra 2018, c’est pour que tu vois bien le contraste avec tout ce que j’ai créé et réalisé l’an passé. Pour vrai je regardais ça en faisant mon bilan et je DÉBORDAIS de fierté.
En 2020, j’ai :
- Atteint mon objectif financier (et donc doublé mon chiffre d’affaires) ;
- Fait passer ma formation Un mot à la fois en evergreen (pis elle a quand même généré la plus grosse portion de mon revenu) ;
- Recruté 5 personnes su’a coche pour ma certification Les mots pour vendre ™, même avec son nouveau prix de près de 10k$ ;
- Lancé mon podcast 15 minutes de persuasion ;
- Assisté à mon premier événement marketing aux États-Unis juste avant le début de la pandémie ;
- Improvisé le Festival web de la création de contenu en quelques semaines, et réuni plus de 3500 personnes ;
- Créé une nouvelle formation en ligne (et exploré une nouvelle thématique) avec Jamais trop cher ;
- Collaboré avec plus de collègues entrepreneurs que jamais, à travers des promos épiques comme Ka-Ching, des conférences et des ateliers (en ligne pour la plupart) ;
- Écrit le manuscrit de mon livre (!!!)
Je pense qu’on peut dire que j’ai officiellement passé par-dessus le plus gros de ma procrastination.
Mais le plus étonnant, c’est que malgré tout ça, j’ai travaillé moins d’heures par semaine qu’en 2019, et BEAUCOUP moins d’heures qu’en 2018. Je suis donc plus productive ET j’ai plus de temps pour jouer à la PS4/me pratiquer à faire des espressos parfaits/pratique mes maths/jouer à Santorini avec mon fiancé/jaser avec ma mère au téléphone/etc.
(Si tu veux savoir comment j’ai fait pour arrêter de procrastiner, j’en parle dans mon infolettre que tu peux lire ici.)
Bref, pandémie pas pandémie, j’ai rocké ma business en ligne en 2020 et je suis pas mal contente de moi. Astheure…
2021, l’année des collaborations
Avoir une business en ligne, surtout en pleine pandémie, c’est solitaire pas mal. À part mon fiancé-fantôme (qui travaille avec moi à temps plein mais qui reste dans les coulisses), je n’ai pas de collègues.
C’est peut-être ce qui fait que j’aime autant collaborer avec d’autres entrepreneurs, et que j’ai plusieurs projets du genre prévus pour cette année.
Jamais trop cher s’invite sur La Tranchée
@Benoit_Desforges me demandait il y a quelques mois si ma formation sur le pricing allait être dispo ici, sur La Tranchée.
Après que notre @Olivier_Lambert préféré m’ait montré toute sa plateforme en long et en large, en plus d’avoir répondu à toutes mes questions/demandes pour que l’expérience des apprenants soit 100% à mon goût, ben il s’avère que oui!
On a prévu un lancement pour fin janvier début février pis j’en ai parlé nulle part encore alors ceci est une exclusivité.
La formation va continuer de fonctionner par cohorte parce que l’écrasante majorité des 80+ entrepreneurs qui ont fait la beta ont tripé sur l’idée des binômes, alors ça va être plus simple comme ça.
Je vais aussi répondre aux questions des gens en lien avec le pricing via le forum, ce qui risque d’être cool.
Ma formation-phare, Un mot à la fois, devient un laboratoire
Plus de 200 entrepreneurs/employés ont suivi ma formation sur la rédaction persuasive.
Mon constat? Les gens qui ont le plus de résultats (et donc qui se mettent à écrire des textes super convaincants avec full de personnalité) ne sont pas ceux qui binge watchent tout mon contenu… Ce sont ceux qui participes aux « cliniques sans rendez-vous », où je commente les textes.
J’ai donc envie d’attirer plus de gens qui veulent mes yeux sur leurs textes dans la formation. Pour ça, je suis en train de revoir mon funnel en entier !
Je vais aussi réorganiser mon contenu : il va y avoir seulement 2 modules obligatoires. Tous les autres vont être facultatifs, et je vais dire à mes étudiants lesquels consulter en fonction de leurs dons/défis d’écriture, que je repère assez vite merci en les lisant dans les cliniques.
Je prévois annoncer tout ça, mettre à jour le contenu ET augmenter mon prix en mars.
Je participe encore à Ka-Ching!
On peut donc dire que mon premier trimestre de 2021 va être hardcore. Jamais trop cher en janvier, le bundle Ka-Ching (orchestré par Geneviève Gauvin) en février et des gros changements à ma formation evergreen en mars.
J’ai créé une nouvelle formation, Double V (ou W pour les intimes) que je vais lancer en même temps que Ka-Ching. Elle va rester dispo après comme downsell dans mon tunnel evergreen. Mais je n’en dis pas plus parce que je garde mes spoilers pour février.
Je prévois déjà la 2e édition du FWCC pour l’été prochain
J’aimerais que l’aspect expérientiel soit encore plus évolué pour la 2e édition, alors je me prends d’avance. J’ai aussi l’intention de trouver des sponsors/partenaires, parce que c’est gros gérer 20 experts + 3500 participants à moi toute seule.
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Je pense que c’est tout!
En fait, j’ai une couple d’autres projets, mais ils ne sont pas encore assez concrets/avancés pour que j’en jase ici.
On se revoit bientôt dans ce nouveau journal, j’ai bien l’intention de documenter le lancement de Jamais trop cher et ma deuxième participation à Ka-Ching.