Copywriter & Marketeur pro depuis 8 ans: Ask Me Anything

Tu connais le concept du AMA: Ask Me Anything?

Des experts ou acteurs ou whatever viennent devant public et tu peux leur poser n’importe quelles questions.

Donc, après plusieurs années d’absence ici, j’ai le goût d’essayer ça. Je pense que ça va faire un bon moyen de se connaître et en même temps d’aider sans que vous ayez à fouiller le forum au complet!

Je suis Stéphane Primard, copywriter et marketeur pro depuis 8 ans, j’ai voyagé dans 20 pays, sur 6 voyages packsac, totalisant 2 ans et demi de voyage en tout. J’ai tenté le stand-up comic à 2 reprises et compte bien y retourner, sauf que je développe ma business de coaching en ce moment. Après, tu peux être certain que je vais aller enflammer les scènes!

Demande-moi n’importe quoi!

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J’aimerais ça que tu m’en dises un peu plus sur ta démarche!

Quand tu rédiges, est-ce que tu utilises un framework particulié? Tu te relis combien de fois? Quel % de ce que tu écris fini par se rendre dans le texte final?

Yes! Je serais curieux d’entendre la tienne aussi pcq tu écris bcp!

  • Utilises-tu un framework particulier? J’utilise beaucoup le PASTOR et pour pouvoir écrire, il faut que j’aies l’avatar, les problèmes que le produit/service/offre règle, comment ça change la vie de la personne de résoudre ces problèmes, l’histoire de l’entrepreneur qui justifie la création de cette offre et l’urgence/rareté/garantie, et bonus s’il y a lieu. Par contre, pour les high tickets, j’utilise la formule O.V.I.E. de Russell Brunson (alias le webinaire parfait), et je suis en train de checker pour fusionner les deux. Je me rends compte que OVIE est plus complète et permet de mieux réfléchir, sauf que j’ai toujours rédigé en PASTOR, alors mon cerveau pense comme ça maintenant. Je pense que je fais un mix des deux en fait sans le savoir.

Note: plus j’ai progressé dans le copywriting, plus le story telling est devenu important. Maintenant, je réfléchis beaucoup plus en histoires qu’en explications et là aussi ça a fait toute une différence.

  • Tu te relis combien de fois? En général, j’ai remarqué que ça allait de 5 à 10 fois, et mon record je crois que c’est 20 fois environ (bien sûr, pas dans une même journée. Rendu-là, ça se fait sur plusieurs jours.) Et quand je suis en feu, ça diminue à 3.

Note: toutes les fois où j’ai publié après 1 seule version, ça a chié. C’est ULTRA rare que j’ai pondu quelque chose de vraiment hot la première fois, MÊME quand j,avais le sentiment que j’avais été super inspiré. La plupart du temps même, le meilleur angle d’approche m’apparaît après avoir relu au moins une première fois, maintenant de plus en plus pendant que j’écris et que je suis rendu vers la fin.

  • Quel % finit par se rendre dans le texte final? Je pense que c’est autour de 50-60%. C’est pas rare que je coupe des paragraphes complets et que je reformule en 2 phrases mettons. Et je dois avouer que le jour où je suis tombé amoureux de l’édition, c’est là que mon copywriting est devenu vraiment plus sharp. J’ai l’impression de faire un peu une équation mathématique (j’étais très fan de maths) et d’éliminer les variables de trop pour arriver à l’équation la plus pure. Ensuite, je repasse et j’ajoute une dose d’humour, je reformule pour plus d’impact et j’arrive avec une version que j’ai le feeling clair et net: « Ok, c’est le mieux que je peux faire. »

Voilà, ça ressemble à ça. J’serais curieux de savoir toi comment tu fais?

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À travers tous tes clients, tous tes mandats, de quoi es-tu le plus fier, où ton expertise a fait la plus grande différence / sur quoi as-tu le plus aimé écrire? Tu peux donner un exemple précis si tu veux, ça me ferait plaisir :slight_smile:

Nice, merci pour la question Samuel :slight_smile:

Je te dirais que ma plus grande fierté a été ma belle-soeur et les Rebelles. C’est la compagnie où j’ai implanté pour la première fois la majorité de ce que je connaissais. Il y a eu des limites bien sûr, mais j’étais carrément le directeur marketing et responsable de faire grossir la compagnie. Aussi, ma belle-soeur écoutait et respectait ce que je lui disais et appliquait à peu près tout à la lettre, donc on pouvait tester très bien les stratégies.

Au final, on a triplé son chiffre d’affaires en 1 an (de 8-9k$/mois à 30-40k$/mois) et divisé les heures en 3. En plus, ma plus grande fierté là-dedans, c’est d’avoir pu clarifier c’est quoi le mouvement et ce qu’elle défend. Elle-même n’avait pas une idée claire de ce qu’étaient ses valeurs et pour quoi elle se « battait ».

En faisant ça, on a vu le changement drastique. Beaucoup plus de femmes ont commencé à lui écrire pour la remercier de faire ce qu’elle fait, et d’autres qui disent que ça a changé leur vie.

En plus, 7 femmes (à date), se sont fait tatouer le logo tellement elles trippent. C’est super gratifiant de voir ça.

En ce qui concerne la fois où je me suis amusé le plus, c’est quand j’écrivais pour l’Imposteur Culinaire. Pour vrai, quand j’écrivais pour lui, c’est comme si j’écrivais pour moi. Je pouvais mettre les conneries qui me passaient par la tête parce qu’il a un style très humoristique.

Et en mélangeant avec la psychologie de vente, ça donnait vraiment des bons résultats.

Malheureusement, je n’ai pas d’exemple concret avec lui, car je n’ai plus accès aux dossiers (vu que je ne suis plus avec la compagnie de marketing qui travaillait sur sa stratégie).

D’ailleurs, je reçois encore ses e-mails et je vois que le côté copywriting est tellement important… c’est encore drôle, sauf que des fois c’est très mal vendu.

Et bien sûr, je dirais que c’est en ce moment que mon expertise fait le plus de différence et où je m’amuse le plus, car je suis redevenu autonome à 100% (amenant avec moi un nouveau bagage) et j’ai commencé à coacher des gens. Jusqu’à date, les résultats dépassent ce que j’espérais (car nope, je ne suis jamais certain que les résultats vont être là malgré mes connaissances. C’est tjrs stressant.)

Donc, ça fait vraiment du bien et, de mon côté, j’amène mon univers funky et humoristique avec moi dans ce que je fais. C’est encore en train de se construire, mais c’est super trippant.

Wow, je suis vraiment surpris que personne ait demandé comment vendre son offre lol

Cool, moi aussi j’ai prévu de faire un One Man Show (que j’aspire inspirant)

Comment vendre son offre :sunglasses: ?

Et autre question, comment est-ce que tu propose d’attirer les clients avec ce copywriting ? SEO, SEA, EMAILS, POSTS ou autres ?

AU plaisir de te lire :stuck_out_tongue_winking_eye:

Oh! Un compatriote humoriste! Très plaisant, j’adore le processus et avec le copywriting, je trouve que c’est juste l’utilisation de tout ce que j’ai développé.

Haha, je parlais plus du genre: « Hey, j’ai une offre à vendre, comment tu la vendrais à ma place? »

Mais si tu veux vendre ton offre en général, je dirais que j’ai détaillé ça ici:

Sauf que je peux le résumer:

  • Premièrement, il te faut une offre irrésistible, le plus possible.
  • Ensuite, créer un message de vente complet pour la vendre.
  • Automatiser et tester ce message.

J’utilise beaucoup la méthode PASTOR pour écrire le message de vente complet. Sinon, j’adore aussi la méthode du « webinaire parfait » de Russell Brunson. Je la trouve plus psycho-logique, car comme il dit: Une vente est faite lorsque tu as brisé toutes les fausses croyances que la personne a qui l’empêche d’agir.

Avec son modèle, tu passes par toutes les objections possibles. En fait, je veux me détacher de plus en plus du modèle PASTOR et me tourner vers lui seulement, car je le trouve plus complet et plus sensé.

E-mail c’est sûr. D’ailleurs, je me suis toujours dit que j’allais essayer de développer une offre et la donner seulement en e-mail. Mon site web serait une petite page de capture pour les emails et ensuite la vente se ferait qu’en e-mail (sûrement avec des vidéos, mais envoyés par email) et que j’essaierais voir comment ça close.

Parce que le e-mail reste encore le meilleur moyen à ce jour.

Et définitivement, je préconise beaucoup la publicité, car les résultats sont instantanés et… peu de monde le sait, mais même si c’est plus difficile de convertir quelqu’un par publicité, une personne qui achète à cause d’une publicité va tendre à rester client plus longtemps.

Pourquoi? Parce que c’est sa décision. La personne a dû assumer la décision de passer à l’action, contrairement à une référence d’une personne. Donc, un coup que tu maîtrises le jeu de la publicité, tout le reste devient vraiment plus facile.

Sinon, le but est d’ajouter plus de portes d’entrées, alors SEO, médias sociaux, etc. Tout ce qui te permet d’attirer du monde, un coup ton système en place.

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Ahh ^^ en tous les cas. Je suis assez fan de l’approche de Russel Brunson (plus que de Ryan Levesque). Mais ma grosse inspiration marketing c’est Aaron Fletcher.

Le gros chantier pour moi est de revoir mes sequences emails qui datent de 2019 et que jai en plus construit au fil du temps, sans fil rouge défini au depart.

Cela donne un truc décousu et un peu trop cash.

J’ai prévu debut 2023 de revoir la totalité et d’y consacré le temps nécessaire avant de relancer des campagnes pub.

Pour la partie webinaire de Russel B, tu parles c’est dans quelle offre qu’il en parle ? Car cette denomination ne me dis rien :sweat_smile: mais a mon avis on a la même chose en tete.

Très nice! C’est clair que quand on bâti au fur et à mesure et qu’on rajoute des « modules », ça finit par avoir l’air plus décousu.

C’est une très belle initiative, car je vois que ton site web est déjà bien rodé, ton contenu et tout semble très bien rodé aussi, alors il reste du peaufinage et ça y est.

Bon, je pense que j’ai merdé avec le format Q&A pour ce sujet lol! C’est vraiment pas optimal pour ce que j’avais en tête. :stuck_out_tongue:

Perso, pour écrire, il faut que je get « worked up ». Si je n’ai pas de passion, je suis incapable d’écrire.

Parfois ça vient tout seul, mais parfois il faut que je m’aide un peu…

Je me prends un café, j’écoute de la musqiue forte, je parle à voix haute et je me chicane avec mes avatars. J’essaie de me mettre dans leur peau et je m’interrompt moi-même pendant ma lecture en criant « C’EST PLATE », « ON S’EN FOU ». :rofl:

J’ai l’air tout droit échappé de l’asyle.

Côté structure, j’y vais freestyle de ce temps-ci, mais sinon mon approche favorite (et de loins) est également PASTOR. Ray Edward is the real deal.

J’efface au moins 50%.

Une fois le texte terminé, je vais me relire de 3 à 5 fois. Par contre, je m’édite sévèrement au fur et à mesure que j’écris. Je peux effacer chaque phrase 2 ou 3 fois, même chose avec chaque paragraphe.

Wow, ça mériterait d’être filmé. « La vie secrète du copywriter dans son habitat naturel »

Ouais moi aussi maintenant c’Est rendu un mélange des deux. J’édite au fur et à mesure et un moment donné je perds le flow de ce que j’avais écrit, alors je continue et je vais réviser à la fin.

Alors là je pense que c’est la grosse différence, depuis je sais pas combien de temps, je n’ai plus aucun problème à écrire!

J’imagine qu’après avoir clanché une 50 aine de clients back à back pendant 1 an, ça fait que tu peux écrire même si la passion est pas là loll

En fait, ce que j’aime par-dessus tout, c’est éditer. Faque je me débarasse souvent de la première version pour tomber en mode édition. J’pense que ça me motive à écrire.