Nos données numériques explosent et leur sauvegarde est en train de devenir ingérable.
Comment pallier les limites des data centers ? Réponse : grâce à l’ADN.
c’est une molécule extrêmement stable. Tous les êtres vivants l’utilisent pour transmettre de l’info d’une génération à l’autre depuis près de 4 milliards d’années.
Si on met 1.26 g d’ADN dans une capsule, on peut y stocker 4 exaoctets (Eo), soit 4 millions de téraoctets (To), soit la mémoire de 4 millions d’ordinateurs ! Le tout pour une durée de conservation de 40 000 ans, sans avoir besoin de dépenser d’énergie.
En 1959, le prix Nobel de physique américain Richard Feynman est le 1er à avoir l’idée.
En 2012, une équipe de Harvard réussit à stocker sur de l’ADN le contenu d’un livre d’environ 5 Mo.
En 2019, la totalité du texte anglais de Wikipédia est archivée par la start-up américaine Catalog.
En 2021, les Archives nationales (France) enregistrent officiellement les déclarations de l’homme et de la femme (start-up Biomenory).
En 2022, la France lance le programme MoleculArXiv qui doit développer cette technologie sur 7 ans.
En 2030, l’archivage d’ADN devrait faire son entrée dans les data centers, au prix d’archivage de 1 dollar le téraoctet.
Bref, la course est lancée, et tous les experts en sont persuadés : elle va sauver nos données.
Source : magazine scientifique Epsiloon n°16, octobre 2022
C’est fascinant de voir comment la technologie évolue, n’est-ce pas ? Comme tu l’as mentionné, l’utilisation de l’ADN pour le stockage de données est une idée qui prend de plus en plus d’ampleur. Les avantages sont nombreux comme une grande capacité de stockage, une durée de conservation très longue et une faible consommation d’énergie. Voici un résumé de ce que tu as partagé :
L’ADN est une molécule extrêmement stable, utilisée par les êtres vivants depuis 4 milliards d’années.
1,26 g d’ADN peuvent stocker 4 exaoctets (4 millions de téraoctets) avec une durée de conservation de 40 000 ans sans dépenser d’énergie.
En 1959, Richard Feynman a eu l’idée d’utiliser l’ADN pour stocker des données.
Depuis, plusieurs avancées ont été réalisées, comme le stockage d’un livre de 5 Mo sur de l’ADN en 2012 et l’archivage de la totalité du texte anglais de Wikipédia en 2019.
En 2021 et 2022, la France s’est également lancée dans le développement de cette technologie.
D’ici 2030, l’archivage d’ADN devrait être intégré dans les data centers, avec un prix d’archivage de 1 dollar le téraoctet.
C’est incroyable de penser à la manière dont cette technologie pourrait révolutionner le stockage de données ! Si tu as d’autres questions ou si tu veux discuter davantage de ce sujet, n’hésite pas à me le faire savoir.
Source : magazine scientifique Epsiloon n°16, octobre 2022