Qu’est-ce que vous trouvez le plus difficile dans le fait d’être entrepreneur?

Très bonne idée au niveau de l’emploi qui nous forme sauf que le salaire ne sera probablement pas le même que si je travaille dans mon expertise.

Qu’est ce que le fuck money? Est-ce que c’est lorsque ta business est suffisamment rentable pour payer toutes les dépenses et que tu puisses vivre comme sui tu avais un salaire? est ce bien cela?

Présentement ma plus grosse dépense que j’ai mis sur pause est mon compte Leadfox. Je l’ai pris lorsque tu en avais fait la promotion. Est-ce que tu crois que je devrais continuer avec eux ou que je devrais bâtir moi même ce système d’automation?
Aussi je viens de voir qu’ils offrent le service clé en main au niveau des campagnes marketing. Est ce que tu en as entendu parler?
Dans le fond j’ai hâte d’arriver au moment où je vendrais suffisamment pour être capable de bien vivre et de déléguer ce qui n’est pas dans ma zone de génie. Ainsi je pourrais me concentrer sur les activités comme la création de formation et l’animation des ateliers qui sont mes forces. Mais en attendant ce moment je dois diminuer les dépenses.

Je croyais que la plus grosse dépense de ton entreprise comme toutes les autres d’ailleurs était la publicité Facebook.

Quelles seraient selon toi les premières actions à faire immédiatement, est ce de mettre mes formations en vidéo et essayer de les vendre? tout en continuant la rédaction d’articles?
Aussi j’avais une autre question pour toi comme j’ai manqué mon coup au niveau des titres de mes anciens articles as tu une idée comment je pourrais récupérer la situation? Est-ce que je peux reposter le même article sur mon site en changeant le titre avec quelques modifications?ou est ce que je serais mieux de faire une suite au premier article en mettant le bon titre?
Merci de m’éclairer

Normalement, c’est une expression pour dire que tu as tellement d’argent que tu peux envoyer prommener n’importe qui.

Oui, mais je n’ai pas testé!

Si tu es serrés sur l’argent, FluentCrm + ElasticEmail avec ton Zapier & SwipePages va être pas mal plus abordable et tu vas avoir toutes les mêmes fonctions.

Je parlais de mon overhead alors je ne parlais pas du budget publicitaire. Par contre, je ne paie presque plus de publicités. Il faut que je recommence d’ailleurs!

Tu peux juste les modifier dans tes articles directement. Tu pourrais même demander à OpenAi de le faire pour toi!

J’ai pris le contenu d’un de tes articles que j’ai inséré dans le playground de OpenAi. Mon prompt était:

Rédige un titre accrocheur et optimisé pour le référencement pour cet article: `{contenu de l'article}`

Titre:

Il a répondu avec Refuser le Stress avec Bienveillance: Une Technique Simple et Facile Pour Retrouver Votre Pouvoir Personnel.

Tu pourrais exporter tes données de site web au format CSV et mettre ça dans un document Google Sheet.

Ensuite, tu peux te faire un zap qui s’exécute une fois pour chaque article où il génère un nouveau titre et le met à jour automatiquement sur ton site!

:nerd_face: :nerd_face: :nerd_face:

C’est très difficile de balancer chaque aspect de ton entreprise. Ultimement, c’est toi qui le sait. Personellement, je te dirais que la réponse varie en fonction de comment est-ce que tu es avancé face à chaque aspect de ton cycle d’acquisition.

Tu es membre de ma formation Facebook, je t’incite fortement à ré-écouter le module où j’explique les tunnels de vente.

Dans l’ordre:

Lead Magnet → TripWire → Séquence séduction → Séquence de vente → Optimisation.

Perso, je commence toujours par le lead magnet. Puisque c’est au début de la chaîne, c’est l’élément le plus important. Si tu n’es pas capable de générer des prospects avec ton lead magnet, tu ne seras pas capable de vendre le produit que le lead magnet a pour objectif de vendre!

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merci infiniment @Olivier_Lambert

je vais essayer de décortiquer tout ça et je te reviens. Je voudrais tellement comprendre avec fluidité tout ce que tu écris mais ce n’est pas le cas.
Aussi maintenant je comprends que je dois travailler sur le story brand pour chacun de mes produits… chose que je n’avais pas fait avant .
De plus je m’aperçois que c’est tellement vaste ce que je fais, que mes différents produits ne s’adressent pas spécialement à une même personne. Donc je dois regarder les aimants que j’ai déjà et vérifier si mon aimant est en cohérence avec mon client idéal et mon produit à vendre.

Effectivement je n’avais pas vu cette importance. Mes Aimants sont surtout des méditations en lien avec mes articles qui sont en lien avec mes produits de façon général mais pas spécifique. Cette stratégie n’est peut-être pas gagnante.
Je dois aller voir aussi mes statistiques, ça aussi c’est quelque chose…évaluer si la personne continue d’ouvrir les courriels donc reste intéressé.
Beaucoup de travail sur la planche. Je crois que je vais me concentrer sur un produit à la fois pour être capable de générer des revenus rapidement et pouvoir aussi payer les dépenses.
Merci encore

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Les deux : le type de tarot et l’interprétation qu’on en fait.

@Olivier_Lambert lorsque tu dis vivre de son site. ça veut dire quoi au juste ? Avoir suffisamment d’achalandage pour y mettre de la publicité, est-ce bien ça?

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C’est plusieurs facteurs…

  • Obtenir du trafic organique.
  • Développer son audience.
  • Apprendre à bien parler à son audience.
  • Se familiariser avec WordPress, logiciels d’e-mailing, pop-ups, etc.
  • Créer un leadmagnet et obtenir une traction initiale.
  • Expérimenter avec les différents moyens de monétisation et trouver celui qui se porte le mieux à son projet.

C’est autant un processus d’apprentissage qu’un processus de création de projet.

Il faut un peu voir ça comme un baccalauréat… C’est normal que ça prenne quelques années avant de développer une bonne compréhension du modèle et de maîtriser les outils!

En moyenne, ce processus prend 3 ans à compléter, mais ça peut aller plus vite en fonction des aptitudes de la personne et du product/market fit!

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Ça me rassure tellement tout ça. C’est bizarre à dire mais en lisant sur l’expérience des autres, ça démystifie beaucoup de chose. Je me rends compte que je me sous-estimais beaucoup, car je croyais que je prenais trop de temps à mettre les choses en place ou à tout comprendre, mais je me rends compte que je suis non seulement dans les temps, mais j’en comprends plus que je le croyais.

Et pour en revenir à la question sur la monétisation du blogue, je croyais qu’il y avait un truc caché que je ne connaissais pas :sweat_smile:, mais ce que tu expliques, je l’applique déjà. Il n’y a pas de magie cachée :crystal_ball:

J’ai hésité longtemps à m’impliquer dans ce forum, mais maintenant, je trouve que ça me fait un bien fou! Une vraie thérapie pour solopreneur :joy:

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Je n’ai pas pu me retenir de mettre ça sur IG! :grimacing::grimacing::grimacing::grin:

On est bombardé d’images de gens qui réussissent et ça plante des fausses attentes. Quand j’ai commencé, je suivais des blogueurs qui partageaient leur cheminement de façon humble et transparente (comme Patt Flynn). C’est ce qui m’a permis de réussir puisque ça m’a donné la bonne attitude à avoir.

Les infopreneurs sont des serviteurs. Faire beaucoup d’argent rapidement, c’est la pire façon de penser!

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Amen! :pray: C’est qu’on oublie aussi que c’est un cheminement. Je dois avouer que je n’ai jamais été aussi confrontée à moi-même que depuis que je suis à mon compte : croissance personnelle sur les stéroïdes.

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Ah oui carrément ! C’est une expérience à la fois pro et perso.

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Tu parles!! Je suis en plein surchauffement du système nerveux post surcharge de plusieurs mois de 7jrs sur 7 du matin au soir… J’ai 2 ado, dont un autiste qui a des besoins particuliers et, je suis toute seule à 100% dans l’entreprise.

Santé mentale, oulala… Pas de metime, on oubli de se prioriser, au final, plein de nouvelles rides, le corps épuisé, la patience aussi et un mélange de ressentis, frustrations et le besoin de tout fuir!

Donc, ouais, prendre des vacances c’est culpabilisant si tu ne peux pas répondre à LA soumission hot qui vient de rentrer dans ta boite réception (en même temps que tes 2 compétiteurs)… Entre 2 chaises (la petite où tu fais tout toi-même) et la petite-moyenne (où tu peux payer qqun parfois pour certaines taches), la position est loin d’être agréable tout en prenant des décisions … toute seule encore.

Une chance que la Tranchée est là pour se rendre compte qu’on est pas tout seul à le vivre!! hahaha

Donc, prescription de mini-vacances prévues, annoncées, avec super chatbox programmés pour retenir les clients pendant 2 jours, ouais …un must !

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J’ai lu ce que vous partagez ici avec une attention particulière. Parce que, pour être honnête, je me suis retrouvé dans beaucoup de vos mots.
Je me souviens très bien du jour où tout a basculé pour moi. Pas à cause d’un échec. Justement parce que tout allait bien. En surface.

Je tenais. Je délivrais. J’avançais.
Et pourtant, à l’intérieur, ça s’effondrait doucement.

Ce que je découvre depuis – dans mon parcours comme dans mes échanges – c’est que beaucoup d’entre nous portent le même paradoxe :
:point_right: réussir extérieurement en s’éteignant intérieurement.

Ce n’est pas un manque de volonté.
Ce n’est pas une question d’organisation.
C’est souvent un décalage profond entre ce qu’on fait… et ce qu’on est devenu.

Et ce décalage, si on ne le regarde pas, il finit par nous rattraper. Doucement. Sournoisement.

Mais il peut aussi devenir un seuil. Une bascule. Une initiation.

Pas pour tout foutre en l’air.
Mais pour se réaligner.
Redonner un cap à ce qui a du sens.
Se reconstruire autrement.
Avec plus de douceur, plus de justesse, plus de soi.

Alors j’ai envie de poser une question ouverte, ici :
Qu’est-ce que vous avez dû mettre de côté pour tenir jusqu’ici ?
Et qu’est-ce qui mériterait d’être réintégré aujourd’hui, pour que ça ait à nouveau du sens ?

Merci pour vos partages. Ces mots ont de la valeur. Ils méritent d’être honorés.

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Un classique: j’ai mis de côté ma santé.

Plusieurs causes qui sont en lien avec qui je suis (curiosité, famille, amis…) mais aussi en fonction de se que je comprenais que je devais faire pour avoir du succès.

Un moment donné, tu comprends que si tu es mort ou limité, tu ne peux plus être là à 100% pour les autres, pour ton travail et pour toi.

Salut @059pco !

J’ai un peu de misère à prononcer ton prénom (alias) ahah!

Je peux affirmer avec conviction que j’ai vécu ce genre de périple, cette descente, ce « décalage profond entre ce qu’on fait… et ce qu’on est devenu »; pour te citer, mais en tant que salarié, et cela trop longtemps.

De ce que j’ai appris de cette expérience, d’ailleurs que je travaille encore sur mon cas, ça peut s’expliquer par une déconnexion avec son monde intérieur : nos valeurs, nos intérêts, nos compétences, nos émotions, notre mission que nous nous sommes donnés, nos objectifs, nos rêves, etc.

Rien d’ésotérisme puisque je n’adhère pas à cela, et je respecte ceux qui y croient (je ne veux pas ouvrir de débat sur l’ésotérisme là, on parle de difficulté entrepreneuriale).

C’est plutôt et simplement psychologique dans mon cas ; vous pouvez le constater dans la présentation de moi-même dans la catégorie appropriée de ce forum. (Comment on fait pour insérer le lien vers une autre conversation à partir d’une réponse? J’apprends sur ce forum!)

Il y a plusieurs solutions, et la mienne fut de prendre du recul, ralentir et j’ai décidé de prendre une pause, afin de prendre le temps d’écouter ma tête et les signaux physiques. Pour ma part, j’ai décidé d’aller chercher de l’aide pour mieux réaliser cette étape, mais ce n’est pas obligatoire pour tout le monde. Chacun à sa recette.

Il peut y avoir aussi d’autre explication, d’autre cause, d’autres signaux, d’autres réponses à trouver.

Pour ma part, je suis en transition de salarié vers l’entrepreneuriat. Donc, ma réponse fut d’abandonner ma carrière afin de respecter mes convictions, mes rêves, mes valeurs dans le but de me réaliser, de me libérer, et de me sortir de cette descente.

J’ai pris le temps de lire une bonne partie de ceux qui ont répondu à la question initiale de cette conversation datant de 2022. Et, je me suis reconnu, à l’occasion, en tant que salarié.

Présentement, je suis totalement conscient que je vais surement vivre les mêmes difficultés que ceux qui ont répondues ou non, mais en tant qu’entrepreneur.

Je vais utiliser mon réseau, la communauté de La Tranchée, des outils, du support, etc., pour passer au travers.

Au final, il faut prendre du recul ou une pause (courte ou longue), afin de nous voir, en macro, ce qui se passe. Ça nous aide à remettre en perspective afin de prendre les bonnes décisions : corriger, adapter, modifier, déléguer ou éliminer ce qui ne fonctionne pas pour nous dans le but de nous libérer et continuer à avancer !

Sur ce, je vous souhaite un bon jeudi !

Frédéric, apprenti La Tranchée

Salut Frédéric,

Merci pour ton message aussi sincère que profond.

Tu mets des mots justes sur une expérience que beaucoup traversent en silence — ce décalage intérieur entre ce que l’on fait et ce que l’on est (ou que l’on devient). C’est puissant.

Ta lucidité, ta capacité à prendre du recul, à ralentir pour mieux t’écouter, et à oser la transition, sont des actes forts. Et non, ce n’est pas de l’ésotérisme : c’est de l’intelligence émotionnelle, du courage, et une belle preuve de conscience de soi.

Tu l’exprimes très bien : il ne s’agit pas d’avoir une seule vérité mais d’honorer sa propre voie, avec ses repères, ses signaux, et parfois, sa nécessité d’aide.

Je partage totalement ta vision : prendre du recul, poser un regard macro, et ajuster ce qui doit l’être… c’est essentiel pour avancer aligné.

Je suis heureux que tu sois sur ce chemin.

Et je te souhaite une belle traversée vers une aventure entrepreneuriale à ton image — libre, ancrée et profondément vivante.

Au plaisir d’échanger plus en profondeur si le cœur t’en dit,

Pierre

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Bonjour Mathieu,

Merci pour la justesse de ton partage.

Ce que tu évoques — mettre de côté sa santé pour “réussir” — est tellement répandu… et pourtant si peu reconnu à sa juste gravité.

Ce que je trouve fort, c’est cette prise de conscience : réaliser que sacrifier son énergie vitale finit par nous éloigner non seulement de nous-mêmes, mais aussi de ceux pour qui l’on veut être présent.

Et quand le corps parle, souvent, c’est qu’il est déjà tard… mais jamais trop pour revenir à l’essentiel.

Tu touches à un point crucial : réussir sans se perdre, c’est possible — mais ça demande de redéfinir les règles du jeu.

Et d’oser se poser cette question : quelle forme de succès est vraiment soutenable pour moi ?

Merci d’ouvrir la voie avec honnêteté.

Au plaisir d’échanger plus en profondeur autour de ces sujets essentiels.

Avec respect,

Pierre.

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Une autre réflexion a permis celle-ci.

Quand je suis parti à mon compte, c’était pour être plus présent auprès de mes enfants (je devais souvent partir sur la route pour le travail).

Mais un moment donné, je travaillais tellement… que je n’étais plus présent auprès de mes enfants, même si mon bureau était à la maison. Je n’étais pas trop avancé :joy:. C’est là qu’est né dans ma tête ce besoin d’équilibre.

On s’en reparle.

Salut Pierre,

Je te remercie pour ta sincérité et tes beaux mots!

Ça me ferait très plaisir d’échanger plus en profondeur.

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Merci Frédéric, pour ton retour, ça me touche.

Avec grand plaisir pour un échange plus en profondeur — j’ai la conviction que c’est dans ces espaces sincères que naissent les vraies connexions et les belles prises de conscience.

Dis-moi simplement quand tu serais dispo, et on se cale ça avec joie.

À très vite,
Pierre

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