Pub fb et commentaire de ... MARDE

Comment fait vous pour gérer les commentaires de “marde”? Je suis tombé sur une pub d’Olivier. Ou le monde sont tellement … excuser moi l’expression … STUPIDE.
Olivier DONNE son ebook, mais tu peux aussi donner volontairement. LE MONDE CHIALE ENCORE.
Moi, je l’avoue, j’ai rien donner. J’ai eu de la misère à payer mon abonnement ici. Je commence et j’ai… -19,95 dans mon compte tsay. Mais si javais 1000$ dans mon compte j’aurais payé son ebook, sa formation pis tout lkit.
Si t’aime pas la technique de quelqu’un, va ailleurs… non? T’aime pas le concept? Va ailleurs. T’aime pas les idées, vas ailleurs.

Bref. Comment faites vous pour rester diplomate et calme. Juste avec les commentaires sur la publicité à Olivier… j’ai presque pas ete capable de rester calme …

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Salut @mamanetmoi,

Pour savoir comment réagir face à ce type de comportement, il faut d’abord s’intéresser à ce qui l’a provoqué. Il peut y avoir plusieurs raisons à un commentaire négatif :

1. Le produit/service ne convient pas à la personne qui l’a acheté : si elle n’est pas satisfaite, elle fera un retour négatif en rapport avec son expérience du produit/service ;

2. Le produit/service a déclenché un préjugé négatif chez la personne concernée : ce qu’il faut savoir sur nos gentils cerveaux, c’est qu’il font tout pour économiser de la puissance de calcul (et heureusement, vu comment on est sollicité de partout).

Du coup, quand ils rencontrent une situation qui ressemble à quelque chose qu’ils connaissent déjà, ils s’emmerdent pas à tout réanalyser, ils appliquent l’étiquette qui correspond au résultat de la dernière analyse qui correspondait à cette situation : c’est le préjugé, notre propension à ranger tout et n’importe quoi dans des cases.

C’est ce qui se passe quand on se balade avec notre pote dans la rue et qu’on lui dit :
"Regarde Michel, ce mec-là il a une bonne tête de hipster !"
On a remarqué que la personne avait des signes distinctifs (coupe de cheveux, vêtements) qu’on avait préalablement vu sur des personnes qu’on qualifiait de “hipster” et paf, on lui colle l’étiquette sans même lui avoir parlé.

Il suffit que les visuels, où le message employé par Olivier a été associé à du spam ou à une arnaque dans le passé de la personne en question (beaucoup de malotrus utilisent les techniques marketing dans le cadre de spam ou d’arnaques), et paf, ça déclenche une réaction négative conditionnée, qui n’est pas du tout objective.

3. La personne qui édite le produit/service ne fait pas partie d’un groupe acceptable pour la personne en question : c’est encore notre gentil cerveau qui fait des siennes. Lui il est programmé pour nous maintenir au maximum dans le confort et la sécurité. Quoi de mieux pour réduire les risques ? Faire partie d’un groupe qui nous ressemble et qui partage les mêmes valeurs, comme ça, en cas de problème, on sait qu’on sera pas tout seul à faire face.

Du coup, à chaque fois qu’on entreprend un truc dans la vie, on se rattache à un groupe pour se rassurer et se maintenir en sécurité. On a une idée ? On se rattache à un parti politique. On se met à travailler ? On se rattache à un CE, un syndicat de salarié ou à une communauté d’entrepreneur. On se met au sport ? On se rattache à une équipe, une fédération. On se fait des amis ? On s’associe à un style vestimentaire ou un style de musique.

Bref, du coup, quand on rencontre un groupe qui n’est pas de ceux dans lequel on évolue (un parti politique différent, une équipe de sport différente, un pays différent, une religion différente, etc.), on n’est plus dans notre zone de confort, on ne se sent plus en sécurité : notre cerveau n’aime pas ça, il rejette tout en bloc et nous incite à nous barricader derrière notre groupe, ses idées et appartenances acceptées.

Ce n’est pas une réaction rationnelle, dictée par la raison, c’est une réaction émotionnelle. C’est pour ça que les débats politiques sont toujours aussi stériles et violents, un candidat peut prouver à son concurrent qu’il a faux en présentant des arguments irréfutables, aucun des deux ne bougera de leur position, ils ne sont pas sur des positions rationnelles donc on ne les raisonnera pas avec des arguments rationnels.

De la même façon, comment un candidat politique fait pour discréditer un autre candidat ? Il ne s’aventure pas à contre-argumenter, il va simplement faire en sorte qu’on associe le candidat à un groupe qui est accepté par peu de personnes, le groupe des maris infidèles, le groupe des escrocs ou un parti extrémiste par exemple.

Et voilà, il suffit que la personne qui a rédigé le message ait associé Olivier à un groupe qu’il juge inacceptable (par exemple, le groupe des vilains marketeux qui cherchent à faire du profit sur notre dos en nous manipulant !) pour déclencher un sentiment de rejet totalement arbitraire : on obtient commentaire négatif, parfois haineux, qui n’est en rien basé sur son message ou le produit qu’il propose.

4. Facteur aggravant, l’anonymat et le web : la plupart du temps, on essaye quand même d’éviter les confrontations quand on sait qu’on a beaucoup à perdre, grâce encore à notre super cerveau qui veille à notre intégrité physique et morale.

Les soldats désertent quand l’armée en face est plus grosse, on évite de faire le malin quand le loubard du quartier et ses 5 copains nous demandent notre téléphone, et on ne fait pas non plus trop remarquer à notre patron que c’est un gros lourd avant d’avoir eu notre prime annuelle.

Le problème c’est que sur le web, on ne risque pas grand-chose à se confronter. Surtout quand on utilise un pseudo et qu’on sait que la personne en face ne peut pas tellement nous retrouver ni répliquer. Du coup, ça n’encourage malheureusement pas vraiment ceux qui ont une opinion contraire à la garder pour eux.

L’autre facteur aggravant c’est que le web nous permet de réagir, poster des messages, commenter, liker, envoyer tellement facilement et rapidement, que ça ne nous encourage pas non plus à prendre le temps d’appréhender nos réactions et de réfléchir à nos réponses.

Souvent on réagit aux situations immédiatement, à chaud, sous le coup de l’émotion, sans avoir pris le temps de réfléchir à deux fois à la raison pour laquelle on était en train d’insulter notre interlocuteur en interpellant plusieurs fois sa chère maman.

On en vient à la conclusion, comment réagir face à un commentaire négatif : la réponse est simple : voulez-vous vraiment donner de l’importance à une réaction instinctive primaire, qui n’a rien à voir avec vous, votre produit ou votre façon de faire les choses ?

S’il y a des arguments constructifs, que le commentaire pointe effectivement des lacunes qui pourraient être améliorées, tant mieux ! On en profite, on s’en nourrit, on s’améliore, demain on sera meilleur !

S’il s’agit une réponse émotionnelle sans fondement, de haine violente et inexpliquée, tant mieux aussi ! On se réjouit que le cerveau de notre interlocuteur agisse pour sa survie et sa sécurité (il y a au moins ça qui fonctionne chez lui), et on n’y accorde pas plus d’importance (et surtout, on n’y répond pas).

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Allô @mamanetmoi,
Je travaille avec Olivier.

Effectivement, comme Romain le dit, dans 99% des cas, ce sont des réactions primaires qui n’ont rien à voir avec le produit (mais souvent avec la barbe d’Olivier ahahah). Souvent, les gens nous connaissent même pas et n’ont aucune idée de ce qu’on a à offrir.

Olivier s’amuse à leur répondre, il trouve ça drôle (la plupart du temps) :stuck_out_tongue:

Moi, je me contente de les masquer, parce que je sais que c’est pas fondé.
Ceux qui ont des «bonnes» raison de laisser un commentaire négatif (ex: ils n’ont pas reçu le téléchargement), on leur répond qu’on va leur envoyer en privé et 100% du temps, ils sont bien contents.

Sur Facebook, les gens se permettent d’écrire n’importe quoi.
Mais ceux qui sont réellement déçus par un de nos produit (par exemple la formation ne leur a pas convenu), ils vont prendre le temps de nous écrire un email avec des arguments de ce qu’ils n’ont pas aimé et ÇA, ça a beaucoup de valeur pour constamment nous améliorer.

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Wow merci énormément !!! :heart_eyes:

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Le service à la clientèle n’est jamais facile. Moi le premier, je suis du genre à culpabiliser quand je lis des commentaires négatifs ou qu’un troll vient polluer l’ambiance. La critique, constructive ou négative, fait partie du jeu.

Mon truc est assez “basique” en fait quand il s’agit d’un troll en manque d’attention : ils t’en disent plus sur eux qu’ils ne t’en apprennent sur toi ou ton service. C’est un moyen de rationaliser pour m’amener à réagir plus calmement.

J’applique ensuite les principes du service à la clientèle : montrer de l’ouverture en répondant de manière constructive aux commentaires, même s’ils sont négatifs. L’important, c’est de se respecter et de ne pas entrer dans le jeu du conflit. D’autres pourraient voir les échanges, et c’est eux que je veux convaincre, pas nécessairement ou uniquement celui à qui je réponds.

Cela dit, ce n’est pas toujours évident. Certaines personnes excellent dans l’art de nous faire perdre les pédales. :dizzy_face:

En tant qu’entrepreneure, c’est un vrai ‘’challenge’’ de faire une pause pour ne pas laisser le côté émotionnel prendre le dessus, et de faire place au côté rationnelle pour prendre une meilleure décision et affronter la situation, le commentaire ou le clients (qu’on juge des fois stupide… mais qui l’est vraiment) LOL

Merci pour ce post, j’avais besoin du rappel et de savoir que je n’étais pas seule a parfois me laissé emporter par les émotions.

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C’est de la réponse détaillée Romain! Belles connaissances et grande générosité dans celle-ci. Bravo!

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Salut !

En ce qui me concerne, je pense que l’on ne peut tout simplement pas plaire à tout le monde ! Inutile de vouloir ne serait-ce qu’essayer ^^

Pour être zen je crois qu’il faut rester bien en accord avec ses principes et garde en tête la valeur ajoutée que l’on souhaite apporter à notre audience au travers de nos produits. Et surtout rester bien focus sur cet aspect de notre métier pour garder le cap… malgré les trolls qui arpentent le web !

Mais je suis d’accord avec toi sur le fait qu’ils ne sont pas obligés de déverser leurs mal être dans les commentaires !

Hahahaha je trouve ces commentaires là tellement drôles! C’est pas nécessairement négatif, ça permet à tes fans de répondre et te défendre publiquement.

J’en prend parfois même des screenshots que je post sur ma page hahah!

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Justement, Olivier en parle dans une vidéo qu’il a mise en ligne sur YouTube/Facebook aujourd’hui! “Comment dealer avec les commentaires négatifs des gens?”

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Bonjour! Merci pour ta réponse! Je crois que tu apportes des éléments très intéressants!

Hahaha! La réalité de toute personne qui fait une action concrète dans cette vie!

“Haters gonna hate” comme disent les anglais. Il y a TOUJOURS quelqu’un pour être en désaccord et dire de la merde sur ce que tu fais.

Moi j’aimerais juste ajouter que tu VEUX avoir des haters.

Avoir des “haters” signifie que tu génères assez d’émotions fortes pour faire réagir le monde. Et, malgré qu’on entend souvent les haters en premier, ces émotions font aussi des lovers! Et le ratio de lovers vs haters est souvent beaucoup plus grand. Russell Brunson, un marketeur que j,adore a dit qu’il avait remarqué que son ratio était environ 1/100. Donc, 1 hater pour 100 personnes. Pas si mal selon moi.

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La clé de la voute ici c’est d’éviter de prendre personnel ce type de commentaires (RESPIRER).
L’adéquation entre une réponse du tac au tac (RISQUE DE S’ENLISER) et un peu de temps de pause avant de répliquer est souvent la voie à emprunter (SAGESSE ÉMOTIONNELLE).
Le cerveau humain n’est pas configuré pour être en fonction 24/7.
Ceci dit: Les insultes personnelles et les menaces sont des formes d’agressions et là c’est TOLÉRANCE ZÉRO!