L'IA tue les jobs

C’est un fait, chaque entreprise ou organisation qui le nie, mettront plus de temps à s’adapter.

Dans mon domaine, je ne me bats pas contre la technologie, j’essaie d’adapter les pratiques et de faire en sorte de moins « perdre » possible d’emploi ou encore de m’organiser pour que ceux qui sont créés respectent le plus possible l’être humain.

Et vous, votre nouvelle entreprise ou celle que vous êtes en train de démarrer sont-elles à l’abri ?

Profiterez-vous de ces « I.A. » qui se profileront dans plusieurs domaines, pour ne pas dire tous les domaines ?

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C’est une super discussion, mais je ne suis absolument pas d’accord avec la conclusion de l’article.

D’ailleurs, la pénurie de main d’oeuvre généralisée en occident détruit à elle-seule cette argumentation.

Lorsqu’on étudie l’histoire de l’industrialisation des 100 dernières années, on observe qu’il y un réajustement massif qui s’impose à chaque période d’innovation.

Les voitures ont tués des milliers de gestionnaires d’écurie, et le nombre de chevaux a chuté dramatiquement.

Ford a tué d’un seul coup tous les ateliers de voitures artisanales dans le monde.

Les tracteurs ont tués 90% des fermiers.

Etc.

Ce qui se passe avec l’I.A. c’est la même chose. On dit que 40% des jobs qu’il y aura dans 20 ans n’existent pas encore.

Tous ceux qui perdent leurs emplois aujourd’hui à cause de la technologie devront se recycler dans une nouvelle entreprise qui a choisi l’innovation.

L’article parle des emplois qui sont perdus, mais ne dit pas un mot de ceux qui sont crées.

Jusqu’à maintenant, plus de technologie veut dire plus de potentiel d’innovation, plus de start up, et plus d’employés demandés.

C’est ce que le marché prouve jusqu’à maintenant.

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Mon humble avis (pas si humble) :face_with_hand_over_mouth:

Il ne faut pas pleurer pour des jobs que les avancés technologiques rendent désuètes ! Rien n’est coulé dans le béton. L’univers qui nous entoure est en constant changement. Si l’humanité réussit à moderniser certaines de ses pratiques; au final, ça se fera au bénéfice de la population en général.

Si ton diplôme devient obsolète, guess what —> un diplôme ne te garantit pas une job. Et si tu as fait la même chose toute ta vie et que ne veut plus rien apprendre d’autres —> et bien, tu as le choix de suivre le courant ou de galérer contre lui. Au final, c’est la demande du marché qui fera en sorte que tu auras une job ou pas.

Et en ce moment, c’est pas comme si on n’avait pas besoin de main d’oeuvre !

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Hummm,

des points de vues qui se défendent. Mais les « transitions » font toujours mal quelque part.
Tout n’est jamais noir ou blanc, il y a des gens qui ont besoins d’emplois dans la « première tranche », c’est à dire sans trop de formation ou de capacité d’apprendre. Un monde disons équilibré doit avoir des emplois dans chaque tranche.

En analysant votre propre entreprise, web ou non, si vous avez une clientèle qui gagne son argent dans une « première tranche d’emploi » qu’elle dépense chez vous (ou si vous faites affaire avec des entreprises qui sont dans cette situation) votre modèle devra évoluer.

Souvent cette évolution nous semble lente, mais depuis longtemps elle va beaucoup plus vite. Quand on pense aux entreprises passées dans le domaine de la photos ou d’autres qui ont été touchées par le numérique ont conclut; « Bah, il n’avait qu’à voir venir ».
Mais en temps réel, souvent on ne voit pas venir…

Et ce ne sont pas les gouvernements qui s’adaptent rapidement lolll. Oui nous sommes en plein emploi, mais si du jour au lendemain « grâce » à la technologie le taux de chômage augmentait à 5 ou 8%…

Si mon ou mes quelques clients perdaient leurs sources de revenus, moi qu’arriverait-il ? Suis-je assez diversifié ?

Regarder le commerce au détail actuel, ça nous donne une idée.

Oui l’I.A., ou les technologies, transforme les emplois, mais il reste des pertes (mon opinion), et il reste des gens sur le côté pendant cette transformation.

Juste une réflexion comme ça.

Bonne journée ! :wink:

Hum… intéressante discussion !

Difficile de globaliser mais je crois que l’IA a plus de bons côtés que de mauvais.

@David_Couture Parlait de ces changements et j’y crois aussi. L’innovation a toujours changé la facette du monde. Mais je ne crois pas, @Mario_Jean, qu’il y a nécessairement moins d’emploi de «première tranche» qu’autrefois disponibles pour ceux qui veulent le faire… au contraire ! La différence, c’est seulement qu’ils sont moins en premier plan qu’avant. L’IA ne va éradiquer non plus toutes formes de manœuvre de l’homme; il y aura toujours des «levier à enclencher» quelque part…

La machinerie créé aussi des problèmes à solutionner… et tant que la machine n’existe pas pour le faire… qui est-ce qui doit le faire ? L’humain.

On manque de main d’œuvre actuellement, mais les gens ne veulent plus non plus faire certains emplois… L’IA a l’avantage de venir palier à des problèmes de main d’œuvre et nous permettre de toujours produire certaines choses sans devoir importer d’ailleurs dans le monde impérativement.

Il n’y a pas 10 minutes, je lisais un article comme quoi une quarantaine de producteurs de fraises et framboises du Québec ont arrêté la production dans les 2 dernières années… pour cause de main d’œuvre trop dispendieuse (dû à la hausse du salaire minimum ET des frais pour faire venir des travailleurs étrangers parce qu’il n’y a pas assez de monde qui veulent faire ce travail ici).
C’est loin d’être parce que les gens mangent moins de petits fruits !
Donc sans l’IA, ces emplois vont finir par disparaître pareil pour une autre raison. Même si l’IA pourrait éventuellement aider à cueillir ces fruits un jour, ça ne viendrait qu’aider une industrie à subsister…
Et ce ne sont pas tous qui voudront profiter de ces systèmes et il existera toujours le besoin de faire les choses de façon artisanales pour X ou Y raison dont le volume/diversité dans le champs, par exemple.

Croirais-tu qu’en 2020 les gens courent après un tondeur d’alpaga actuellement ? Les voitures ont beau avoir remplacés les chevaux, il y a toujours des maréchal-ferrant (et ils sont en demande aussi !). Il y a toujours des tanneurs de fourrure et les bons, il faut les chercher pas mal et faire pas mal de route! La machinerie agricole a fait en sorte que la majorité des producteurs de foin font des balles rondes enveloppées de nos jours… mais on est encore beaucoup qui se cherchent des petites balles carrées (pour des questions d’espèces animales, d’espace, de manutention…) Etc etc.

Et ça, c’est le monde agricole que je connais, je suis certaine qu’on pourrait trouver des exemples dans beaucoup d’autres domaines.

Quelqu’un qui veut se trouver un emploi original et très terre à terre a encore l’embarras du choix… :wink:

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– Un impact fou sur les entreprises robotisées.

Tant mieux pour eux.

– Un impact dévastateur pour les concurrents non robotisés.

Tant pis pour eux

– Un fléau pour l’emploi du secteur d’activités concerné.

Le secteur d’activités concerné aura juste à s’ajuster à la nouvelle réalité du marché.

C’est plate, mais inévitable. Si le problème c’est que le 1% va manger la laine sur le dos du 99%, le 1% a clairement intérêt à le faire, de toute façon.

La meilleure chose que le 99% peut faire est de s’y préparer plutôt que d’essayer, sans moyens, de s’y opposer.

Il s’agit de la classe d’emploi qui a la plus forte croissance actuellement. Les techniques de management dites « de la division du travail », célèbrement mise en application par Ford (ce qui lui a permis de vendre une auto neuve à 250$), consiste essentiellement à faire faire le plus de tâches possibles par des machines, et à faire faire le travail « restant » par des employés peu qualifiés, responsables d’une seule tâche relativement simple et souvent répétitive, dont la formation prend au maximum 1 ou 2 jours.

C’est pourquoi lors des derniers rapports économiques au Canada, on a pu constater pour la première fois une hausse marquée du nombre de personnes travaillant au salaire minimum, donc occupant cette « première tranche » de travail. C’est aussi dans cette tranche qu’on retrouve les pénuries d’emplois les plus criantes et majeures, au point d’obliger certaines commerces (restaurants, fermes, etc) à fermer complètement leur porte, faute de main d’oeuvres.

Donc l’I.A. ne diminuent pas le nombre d’emplois dans cette première tranche, au contraire, il l’a fait exploser. Ce qui n’est pas forcément une bonne nouvelle, car lorsque l’I.A. a été théorisé dans les années 1970, le but était de nous permettre à chacun d’avoir un emploi payant et valorisant, avec un nombre d’heures par semaine fortement réduit, alors que la machine ferait le reste. Il est évident qu’il y a un déséquilibre à ce niveau pour le moment qui est dû, à mon avis, à un retard d’évolution dans la mentalité des entreprises qui, malgré l’arrivé des technologies et de l’I.A. continue à gérer leurs entreprises comme il y a 30 ans, et à traiter souvent leurs employés comme des objets facilement remplaçables.

Savoir anticiper l’avenir, être à l’affut des nouvelles tendances, ajuster constamment son commerce aux besoins du client (lequel est en constante évolution), à la concurrence et aux mouvements sociaux, voilà des qualités fondamentales d’un bon entrepreneur. Celui qui n’a pas « pas su voir », est seul à blâmer.

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Allo gang! J’adore cette discussion en passant. Je vais aller encore plus loin!

Voilà ce qui est réellement en train de se passer.

Internet est en train de modifier le système d’éducation tel que nous le connaissons. Mais ça, il y a peut de gens qu’ils l’ont compris. Plusieurs personnes dorment encore au gaz et suivent le modèle Primaire, Secondaire, Cégep, Université afin d’avoir un emploi… et finalement dépendre du gouvernement et de la société.

Très très peu de gens mise sur eux pour apprendre des compétences qui sont multi-sectorielles. Par là je veux dire, des compétences comme le marketing, le closing, le copywriting, fabrication de siteweb ou même être photographe… Avec ces compétences, ont est loin d’être pris pour travailler seulement dans une usine à classer des matériaux.

À mon avis, c’est la clé pour avoir réellement une sécurité en 2020. Être capable de générer de l’argent sur demande à l’aide de nos compétences. On est en train de se diriger vers l’ère du « skills economy ». Pour faire simple, une ère ou la plupart des gens vont travailler à contrat, au projet avec des compagnies qui ont un besoin précis.

Ce changement va amener la disparition de la classe moyenne. C’est à dire, tous ceux qui ont fait le choix d’investir en soi pour avoir des compétences uniques pour être capable de se démarquer vont se retrouver dans la classe des « riches ». Pour le reste malheureusement, ils vont finir par se retrouver dans la classe des « pauvres ».

En 2018 au USA, il y avait 40% des gens qui gagnait moins de $50 000 (US)… et ça c’est dans le pays qui lead l’économie. Je te laisse imaginer le reste de la terre!

Et les robots n’ont pas encore rentré dans l’histoire… parce qu’on le sais l’être humain n’est pas fiable à 100%.

Un robot ce n’est pas malade, ça fonctionne 24h/24, 7 jours sur 7, ça n’a pas d’émotion, c’est hyper précis et c’est très rentable pour une business!

Pas plus tard qu’il y a deux jours j’entendais mon mentor Dan Lok dire:

" People are not ready for this shift. To give you a simple exemple how Robot will change the world, I was in a bar in Vegas last night. There was a waiter and a robot serving drink to customers. Well, you know what? The waiter was alone with no client while everybody was taking the robot in pictures and waiting for their drink! Can you believe it? The robot was perfect. He was fast, precise and he was even talking to entertain the crowd. The first thing that comes to my mind was … Men, this waiter is about to lose his job! But what was fascinating is that customers weren’t aware that this robot was about to revolutionize the world."

Quand j’ai entendu ca, j’ai réalisé à quel point c’était inévitable et que nous devons y être préparé. Le système d’éducation forme des gens comme si nous étions en 1990 et rien n’a changé.

Le problème c’est que tout le monde vont au cégep et à l’Université sans trop se poser de questions comme si c’était naturel de faire ça. Après 5 à 10 ans aux études, ils rentrent dans le marché du travail pour réapprendre ce qu’ils ont appris car tout à changer. Un peu bizarre comme processus! NON?

Si les gens compte sur le système pour être en sécurité. Ils vont être déçu car le monde change trop vite.

Chaque personne est responsable de son éducation. C’est donc dire que si tu es conscient que les robots vont prendre ta job dans pas long! Bien réagi!

cependant ça fait défaut

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Je suis d’accord qu’il convient d’apporter des nuances quant aux propos et surtout aux conclusions de l’article.

Premièrement, ce que les néophytes appellent de l’intelligence artificielle n’équivaut habituellement pas à des robots. La robotisation =/= l’automatisation. Par exemple, un robot peut construire des voitures ou même servir des pizzas ou des cornets de crème glacée. Une intelligence artificielle peut rédiger un contrat (oui, il y a des IA à l’essai pour ça) ou développer un site web (oui, ça aussi). Je crois qu’il est important de faire la distinction entre les deux. Il y a des robots chez les fabricants de voitures et autres industries lourdes depuis des décennies et des études sur les répercussions sur l’emploi. Les IA sont un phénomène relativement nouveau et créent de l’engouement et de la panique à cause des inconnues qu’elles amènent.

Ceci étant dit, je suis d’accord avec @David_Couture. Nous occupons pratiquement tous, sur ce forum, un emploi ou nous exploitons une entreprise lié à quelque chose qui n’existait pas il y a 100 ans. Tout ce qui touche spécifiquement au marketing numérique n’existait pas lorsque nous sommes nés. De la même façon, il y a beaucoup moins de réparateur de machines à vapeur qu’il n’y en avait pendant le premier boom industriel du XIXème siècle. Les emplois évoluent en fonction des technologies et des besoins des populations. C’est normal et ce n’est pas malsain en soi.

Ce qui est vrai, par contre, c’est que l’automatisation peut faire disparaître des emplois de gens bien diplômés, ce qui n’était pas le cas avec la robotisation. Si un algorithme bien écrit parvient un jour à ficeler un contrat ou un code source aussi bien qu’un humain alors des avocats et des programmeurs vont commencer à perdre leur emploi et à devoir trouver autre chose. Ce que l’IA apporte, c’est un bouleversement dans un secteur d’emploi « aisé », où les gens sont diplômés d’université. Est-ce que nous deviendrons tous programmeurs pour pouvoir bidouiller avec ces algorithmes? Je ne pense pas, même si avoir des connaissances de base en programmation est selon moi bénéfique au développement personnel. Mais certaines personnes qui pensaient avoir un emploi assuré vont devoir se recycler.

Ce dont personne ne parle et qui m’étonne beaucoup, c’est ce que nous pourrions faire avec les énormes gains en productivité que la robotisation et l’automatisation apportent. Oui, on peut laisser le système tel quel et laisser les organisations utiliser ces transformations pour augmenter leurs profits. Ou nous pourrions, en tant que société, transformer notre économie pour faire en sorte que nous puissions tous en profiter (non, je ne prône pas le communisme). Pourquoi ne pas éliminer les emplois « bas de gamme » et s’assurer que personne n’ait à en occuper pour vivre décemment? C’est une conversation à mes yeux beaucoup plus importante.

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Intéressant vos propos,

bien d’accord avec toi Technoh. Je regarde ces changements du côté des travailleurs (donc des clients ou futurs clients de plusieurs).

Un monde sans classe moyenne ne fonctionne pas, tout simplement. Donc le monde doit s’adapter, mais pour ça il faut du leadership de nos dirigeants. Et je me demande toujours si nous l’avons. Les lobby eux en ont, mais ils conseillent nos dirigeants pour eux (leurs mandants) et non pas pour le peuple.

Comme Alexandre dit si bien, ça commence par l’éducation… Je n’ai pas vu ce domaine évoluer au devant de ce qui s’en vient mais plutôt après.

Etk, pour ma part, dans mon domaine, j’ai toujours une petite voie qui me dit ; « Oui mais dans 5 ou 10 ans, est-ce que ce sera pareil ? Est-ce que ma demande vaudra quelque chose ? Est-ce que tout ça aura disparu ? » etc, etc

Bonne réflexions et merci des beaux échanges ici !

Mario

À ce propos, je suis tombée sur cet article il y a quelques jours qui démontre à quel point l’IA pourrait avoir un impact vraiment très positif dans nos vies !

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Je crois que c’est difficilement réalisable… en tout cas, dans l’état des choses.

Autant les entreprises ont «grossi» avec l’industrialisation autant les gens à l’époque où nous sommes et la protection de l’environnement prône le retour de «l’échelle humaine» pour la production.

Moins on produit, moins on a d’argent pour acquérir et faire concevoir de la technologie adaptée (même si ultimement je suis pour ça, l’avancement technologique et l’IA). Et plus petit signifie aussi des tâches plus diversifiées…

Donc il faudrait que l’IA soit assez avancé pour faire ces tâches diversifiés TOUT en étant moins dispendieux qu’engager un humain. Et si l’humain coûte trop cher, certaines «productions» vont simplement disparaître parce que pas assez rentable…

Autant les entreprises ont «grossi» avec l’industrialisation autant les gens à l’époque où nous sommes et la protection de l’environnement prône le retour de «l’échelle humaine» pour la production.

Il s’agit de problèmes différents. Oui, il serait avisé, pour le bien-être des générations futures, de produire et surtout de consommer moins. Je suis aussi d’accord qu’une entreprise qui vend moins ne vas pas investir des sommes faramineuses pour modifier ses processus en intégrant de l’IA. Mais ce problème s’applique peu importe ce que l’on prévoit faire avec les surplus de productivité impliqués dans l’utilisation d’IA.

Je crois que tu seras d’accord avec moi que si on choisit de diminuer volontairement la taille de l’économie mondiale (tout en permettant aux moins chanceux du globe de continuer à améliorer leurs conditions de vie) on peut aussi choisir ce qu’on fait de l’augmentation de la productivité. Si on peut changer une partie du système, je crois qu’on peut changer certaines autre composantes.

@Mario_Jean

Un monde sans classe moyenne ne fonctionne pas, tout simplement. Donc le monde doit s’adapter, mais pour ça il faut du leadership de nos dirigeants. Et je me demande toujours si nous l’avons. Les lobby eux en ont, mais ils conseillent nos dirigeants pour eux (leurs mandants) et non pas pour le peuple.

Historiquement la classe moyenne est un accident. Pendant la très grande majorité de l’histoire humaine, depuis l’invention de l’agriculture jusqu’à peu près la seconde guerre mondiale, il n’y a pas eu de classe moyenne. Et si on se fie à l’accroissement des inéquités depuis quelques décennies, il se pourrait bien qu’elle finisse par disparaître. Je crois que l’utilisation de l’IA peut jouer un rôle et aider à réduire les inéquités, mais seulement si on agit avant sa mise en place à grande échelle. Autrement ce sont plusieurs bons types d’emplois de la classe moyenne qui pourraient disparaître. Il seraient remplacés mais on ne sait pas par quoi exactement donc difficile de dire s’il y aurait amélioration ou détérioration des conditions de vie des employés ayant occupé ces emplois.

Justement @Technoh, quand on regarde cette période de l’histoire (où la classe moyenne était presque inexistante) ce n’était pas jojo… Juste une classe où il y a le « top one » (le 1%) et les autres n’est pas très tentant. Quand je vois des minières, style Riotinto, qui payait ses employés de mines plus de 35$ l’heure et qui maintenant a des mines sans personne, véhicules lourds autonomes, et seulement quelques informaticiens (1 peut faire le travail que 10 effectuaient) à environ 22$ de l’heure, c’est un modèle qui craint.

Mais je sais bien qu’il ne faut pas généraliser, mais je ne suis pas non plus du genre à dire « débrouillez-vous, formez-vous etc », ce n’est pas pour tout le monde. Le portrait du monde tel qu’on le connait est en train de changer, je crois que nous allons vivre une augmentation rapide de ces changements, un peu comme la révolution industrielle. Juste voir la lenteur des gouvernements à taxer le commerce qui vient de l’extérieur (web) quand ils taxes celui local, je ne crois pas que ce sera eux qui nous montreront le chemin ;).

Mais quand même, vive la techno :wink:

D’un point de vue personnel et selon mon vécu de créateur de petite entreprise, la technologie est un outil souvent très précieux pour performer et être à la hauteur des attentes. Je crois par contre que certaines tâches ne pourront pas être confiées à 100% à la technologie, entre autres les tâches qui demandent un jugement humain. Par exemple, les logiciels de correction de textes soutiennent la structure générale des écrits, mais losrqu’il s’agit de donner un sens précis à notre contenu, je constate encore que la pensée humaine est indispensable.

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Je suis un peu ambivalente par rapport à cet article, premièrement parce qu’une partie de ma formation est reliée à l’IA, je suis retourné aux études à 45 ans pour faire une maîtrise en BI ce qui m’a permis de faire un travail plus intéressant et mieux payer et deuxièmement parce que les entreprises ont de la difficulté à recruter du personnel dans plusieurs secteurs dont le secteur industriel. Les robots remplacent parfois des jobs que peu ou pas de gens veulent faire ou que seulement certains immigrants font parce qu’ils n’ont pas peur du travail physique.

De plus, pour avoir déjà contacter une entreprise qui avait remplacé ses agents (à mon grand désarroi) au service à la clientèle je peux vous affirmer que l’IA a encore pas mal de job à faire. Je n’ai pas fait affaire avec cette institution financière pour cette raison.

Et puis il y a des jobs qui seront difficilement remplaçable : toutes celles qui impliquent un contact humain bienveillant. Utilisons je m’efforce d’utiliser la technologie pour pouvoir avoir plus de temps à me concentrer sur l’essentiel : la relation avec mes clients internes ou externes à l’entreprise.

J’adore cette publication, car c’est vraiment le prochain enjeu.

Les robots peuvent faire un travail manuel et répétitif mieux que nous, plus rapide, avec plus de précision et sans avoir besoin de repos.

Clairement, la machine est mieux faite que nous pour ça. Donc, la question est: « Sommes-nous fait pour ça? »

Je ne pense pas…

Ça ne nous permet pas d’exploiter un grand côté créatif que nous avons.

Maintenant, une question encore plus pointue se pose, car l’IA est en train de devenir meilleure que nous pour créer des choses qui semblent abstraites.

On le voit avec ses créations artistiques où elle peut pondre des milliers d’images très cool en peu de temps.

Et ça nous fait poser la question: « Si une autre entité peut en venir avec des solutions créatives plus rapidement que nous, que vaut alors notre créativité? »

À cette question, j’ai eu beaucoup de misère à répondre personnellement.

Je suis un copywriter, qui se base beaucoup sur des formules pour débuter, et ensuite tu peux améliorer le tout avec créativité. Ensuite, j’ai essayé l’humour (que je vais continuer) où la créativité est aussi mélangée avec une forme de science du rire.

Le truc, c’est que la créativité c’est « juste » la capacité de réunir différents domaines pour en faire quelque chose d’apparence nouvelle, fraîche, un autre angle. En fait, si on va au sens le plus pur de la création, nous ne créons rien, nous ne faisons que découvrir ce qui est déjà là et l’utiliser d’une façon qui pouvait déjà se faire, mais dont nous n’avions pas encore pensé.

En tant qu’humains, ça nous prend des années avant de maîtriser un sujet. Une intelligence artificielle raccourci ça en très peu de temps en ayant accès à toutes les données recensées qui nous ont prit des dizaines d’années à rassembler.

Donc, l’IA raccourci notre temps de réflexion et le temps que ça nous prend à avoir des conclusions créatives. Sûrement que l’IA va devenir aussi drôle que les meilleurs humoristes de la planète!

Par contre, je sais pas pour vous, mais ça n’a pas plus de valeur à mes yeux. C’est rendu « trop facile ».

Je trouve cool les images que l’IA fait, sauf qu’il manque quelque chose pour moi. Et je pense que là se cache peut-être la clé: les émotions.

Et en copywriting, on apprend comment « créer » des émotions: par les histoires.

Et par une histoire pour le fun, ce sont les polarités qui créent des émotions. Le mouvement.

Comme dit Tony Robbins: Emotion is Motion. Stop moving, you’re dead.

Par exemple, quand on regarde une peinture, elle peut être impressionnante. Juxtapose à ça l’histoire de sa création et elle devient fabuleuse.

La Joconde en est un exemple parfait. La majorité des grandes pièces ont non seulement une qualité artistique, mais aussi une grande histoire qui va avec.

Beethoven est devenu sourd et a composé parmi ses plus grandes symphonies durant ce temps.

Ce qui reste et qui ne va jamais partir, car c’est impossible que ça parte puisque c’est la vie, ce sont les histoires.

Maintenant, quelle valeur est-ce que ça a?

Si on regarde le futur, on voit qu’on risque de se faire dépasser assez vite par une autre forme d’intelligence pour plein de domaines.

Si on regarde le passé, on voit qu’on a progressé jusqu’ici et qu’à chaque nouvelle invention, chaque nouveau progrès majeur, nous avons été effrayés et que nous avons malgré tout survécu, nous sommes adaptés et vivons sans aucune difficulté avec ce nouveau présent.

Maintenant… si nous regardons le présent, nous voyons que le réel pouvoir, la réelle présence, la seule importance de la vie, la seule VRAIE vie que nous avons, demeure là, au présent.

Là on s’en va dans l’ésotérique un peu plus… mais qu’est-ce qu’il reste alors en ayant éliminé tout le reste? La conscience.

L’IA est encore loin d’être consciente et… peut-être qu’elle ne le sera jamais totalement.

Pas comme nous.

Je pense que c’est là que nous nous dirigeons. De grands bouleversements vont se produire, et on va devoir se recentrer de plus en plus pour connaître notre vraie valeur.

Dans un monde où la machine va nous surpasser dans beaucoup trop de domaines, on n’aura pas le choix de faire cette introspection.

Plus de gens qui font cette introspection, plus de gens vont comprendre de plus en plus de choses sur la conscience et qui nous sommes.

Qu’allons-nous découvrir? Comment est-ce que ça va changer notre perception du monde?

Ce qui est certain, c’est que si on fait ce grand shift mental, beaucoup de ce qui maintien notre société en place n’aura plus lieu d’être.

Nous savons qu’une grande partie de ce que nous faisons ne nous sert pas vraiment et sert une minorité. Même notre système d’éducation a été fait pour élever des bons employés!

Donc, je pense que nous retournons à la source de l’humain. Et… ça fait tellement longtemps que nous n’avons pas connecté de cette façon que ça fait peur. Par contre, ce qui est ironique, c’est qu’on se pousse nous-même en créant des outils et des machines qui nous surpassent.

Alors, peut-être allons-nous trouver ce qui fait en sorte que nous surpassons en fait toutes ces machines? Peut-être qu’en notre coeur, nous allons découvrir le vrai pouvoir qui ne peut être surpassé par une machine?

Aussi, j’aimerais ajouter un énorme brin de positivisme là-dedans: à chaque nouveau changement (causé par de nouvelles découvertes), on n’a JAMAIS été capable de prédire les changements réels. Et jusqu’à maintenant, nous sommes encore là et ça a toujours été pour le mieux (on n’entre pas dans les débats « Ouin mais c tu vraiment mieux? », la réalité c’est que oui, c’est mieux si on regarde l’histoire).

Je prends un exemple qui a surpris le monde de la science et que j’avais suivi dans le temps: La découvert du Boson de Higgs.

C’était une des découvertes majeures. Deux écoles se disputaient et, selon les calculs, il y avait 2 scénarios possibles:

  • Si le boson de Higgs avait disons une masse de 2 scrubinokilogrammes (non, c’est pas une vraie mesure, je sais juste pas c’est quoi le nom de la mesure exacte), alors l’univers était en constante expansion, et alors ça voulait pratiquement dire que tout ça n’avait aucun ça.
  • Si le boson de Higgs avait une masse de 4 scrubinokilogrammes, alors l’univers allait atteindre un point où il allait cesser de grandir et commencer à se recroqueviler sur lui-même. Ça voulait dire que l’univers est cyclique et qu’on pouvait essayer de comprendre pourquoi.

Il n’y avait aucun scénario autre possible selon les calculs. Sauf que la technologie n’était pas encore assez bonne pour mesurer la masse.

Jusqu’au jour où elle l’a été… alors, quand ils ont eu la réponse, le monde de la physique a été pris par surprise. Une véritable gifle cosmique dans la face.

Parce que la masse du boson de Higgs est tombée…

Entre les deux! Oui oui! C’est comme si une méga joke cosmique venait de leur être flanquée en pleine face, leur faisant le doigt d’honneur sans pudeur leur disant: tu pensais vraiment que ça allait être aussi facile?

La conclusion a été: retournons à la planche à dessins avec ces nouvelles données!

Alors que des centaines de scientifiques avaient passés des heures incalculables à théoriser et que, logiquement, les deux scénarios étaient vraiment les deux seuls possibles, la vie a prouvé être plus complexe et a atteri entre les deux.

Ce qui d’ailleurs décrit bien la vérité… la vérité, de ce que j’ai remarqué, est toujours plus dans la zone d’équilibre que dans les extrêmes, c’est-à-dire… entre les deux!

Voilà, c’est ma réflexion pour le moment.

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