J’adore cette publication, car c’est vraiment le prochain enjeu.
Les robots peuvent faire un travail manuel et répétitif mieux que nous, plus rapide, avec plus de précision et sans avoir besoin de repos.
Clairement, la machine est mieux faite que nous pour ça. Donc, la question est: « Sommes-nous fait pour ça? »
Je ne pense pas…
Ça ne nous permet pas d’exploiter un grand côté créatif que nous avons.
Maintenant, une question encore plus pointue se pose, car l’IA est en train de devenir meilleure que nous pour créer des choses qui semblent abstraites.
On le voit avec ses créations artistiques où elle peut pondre des milliers d’images très cool en peu de temps.
Et ça nous fait poser la question: « Si une autre entité peut en venir avec des solutions créatives plus rapidement que nous, que vaut alors notre créativité? »
À cette question, j’ai eu beaucoup de misère à répondre personnellement.
Je suis un copywriter, qui se base beaucoup sur des formules pour débuter, et ensuite tu peux améliorer le tout avec créativité. Ensuite, j’ai essayé l’humour (que je vais continuer) où la créativité est aussi mélangée avec une forme de science du rire.
Le truc, c’est que la créativité c’est « juste » la capacité de réunir différents domaines pour en faire quelque chose d’apparence nouvelle, fraîche, un autre angle. En fait, si on va au sens le plus pur de la création, nous ne créons rien, nous ne faisons que découvrir ce qui est déjà là et l’utiliser d’une façon qui pouvait déjà se faire, mais dont nous n’avions pas encore pensé.
En tant qu’humains, ça nous prend des années avant de maîtriser un sujet. Une intelligence artificielle raccourci ça en très peu de temps en ayant accès à toutes les données recensées qui nous ont prit des dizaines d’années à rassembler.
Donc, l’IA raccourci notre temps de réflexion et le temps que ça nous prend à avoir des conclusions créatives. Sûrement que l’IA va devenir aussi drôle que les meilleurs humoristes de la planète!
Par contre, je sais pas pour vous, mais ça n’a pas plus de valeur à mes yeux. C’est rendu « trop facile ».
Je trouve cool les images que l’IA fait, sauf qu’il manque quelque chose pour moi. Et je pense que là se cache peut-être la clé: les émotions.
Et en copywriting, on apprend comment « créer » des émotions: par les histoires.
Et par une histoire pour le fun, ce sont les polarités qui créent des émotions. Le mouvement.
Comme dit Tony Robbins: Emotion is Motion. Stop moving, you’re dead.
Par exemple, quand on regarde une peinture, elle peut être impressionnante. Juxtapose à ça l’histoire de sa création et elle devient fabuleuse.
La Joconde en est un exemple parfait. La majorité des grandes pièces ont non seulement une qualité artistique, mais aussi une grande histoire qui va avec.
Beethoven est devenu sourd et a composé parmi ses plus grandes symphonies durant ce temps.
Ce qui reste et qui ne va jamais partir, car c’est impossible que ça parte puisque c’est la vie, ce sont les histoires.
Maintenant, quelle valeur est-ce que ça a?
Si on regarde le futur, on voit qu’on risque de se faire dépasser assez vite par une autre forme d’intelligence pour plein de domaines.
Si on regarde le passé, on voit qu’on a progressé jusqu’ici et qu’à chaque nouvelle invention, chaque nouveau progrès majeur, nous avons été effrayés et que nous avons malgré tout survécu, nous sommes adaptés et vivons sans aucune difficulté avec ce nouveau présent.
Maintenant… si nous regardons le présent, nous voyons que le réel pouvoir, la réelle présence, la seule importance de la vie, la seule VRAIE vie que nous avons, demeure là, au présent.
Là on s’en va dans l’ésotérique un peu plus… mais qu’est-ce qu’il reste alors en ayant éliminé tout le reste? La conscience.
L’IA est encore loin d’être consciente et… peut-être qu’elle ne le sera jamais totalement.
Pas comme nous.
Je pense que c’est là que nous nous dirigeons. De grands bouleversements vont se produire, et on va devoir se recentrer de plus en plus pour connaître notre vraie valeur.
Dans un monde où la machine va nous surpasser dans beaucoup trop de domaines, on n’aura pas le choix de faire cette introspection.
Plus de gens qui font cette introspection, plus de gens vont comprendre de plus en plus de choses sur la conscience et qui nous sommes.
Qu’allons-nous découvrir? Comment est-ce que ça va changer notre perception du monde?
Ce qui est certain, c’est que si on fait ce grand shift mental, beaucoup de ce qui maintien notre société en place n’aura plus lieu d’être.
Nous savons qu’une grande partie de ce que nous faisons ne nous sert pas vraiment et sert une minorité. Même notre système d’éducation a été fait pour élever des bons employés!
Donc, je pense que nous retournons à la source de l’humain. Et… ça fait tellement longtemps que nous n’avons pas connecté de cette façon que ça fait peur. Par contre, ce qui est ironique, c’est qu’on se pousse nous-même en créant des outils et des machines qui nous surpassent.
Alors, peut-être allons-nous trouver ce qui fait en sorte que nous surpassons en fait toutes ces machines? Peut-être qu’en notre coeur, nous allons découvrir le vrai pouvoir qui ne peut être surpassé par une machine?
Aussi, j’aimerais ajouter un énorme brin de positivisme là-dedans: à chaque nouveau changement (causé par de nouvelles découvertes), on n’a JAMAIS été capable de prédire les changements réels. Et jusqu’à maintenant, nous sommes encore là et ça a toujours été pour le mieux (on n’entre pas dans les débats « Ouin mais c tu vraiment mieux? », la réalité c’est que oui, c’est mieux si on regarde l’histoire).
Je prends un exemple qui a surpris le monde de la science et que j’avais suivi dans le temps: La découvert du Boson de Higgs.
C’était une des découvertes majeures. Deux écoles se disputaient et, selon les calculs, il y avait 2 scénarios possibles:
- Si le boson de Higgs avait disons une masse de 2 scrubinokilogrammes (non, c’est pas une vraie mesure, je sais juste pas c’est quoi le nom de la mesure exacte), alors l’univers était en constante expansion, et alors ça voulait pratiquement dire que tout ça n’avait aucun ça.
- Si le boson de Higgs avait une masse de 4 scrubinokilogrammes, alors l’univers allait atteindre un point où il allait cesser de grandir et commencer à se recroqueviler sur lui-même. Ça voulait dire que l’univers est cyclique et qu’on pouvait essayer de comprendre pourquoi.
Il n’y avait aucun scénario autre possible selon les calculs. Sauf que la technologie n’était pas encore assez bonne pour mesurer la masse.
Jusqu’au jour où elle l’a été… alors, quand ils ont eu la réponse, le monde de la physique a été pris par surprise. Une véritable gifle cosmique dans la face.
Parce que la masse du boson de Higgs est tombée…
Entre les deux! Oui oui! C’est comme si une méga joke cosmique venait de leur être flanquée en pleine face, leur faisant le doigt d’honneur sans pudeur leur disant: tu pensais vraiment que ça allait être aussi facile?
La conclusion a été: retournons à la planche à dessins avec ces nouvelles données!
Alors que des centaines de scientifiques avaient passés des heures incalculables à théoriser et que, logiquement, les deux scénarios étaient vraiment les deux seuls possibles, la vie a prouvé être plus complexe et a atteri entre les deux.
Ce qui d’ailleurs décrit bien la vérité… la vérité, de ce que j’ai remarqué, est toujours plus dans la zone d’équilibre que dans les extrêmes, c’est-à-dire… entre les deux!
Voilà, c’est ma réflexion pour le moment.