Grâce au film Dumbo, j'ai amélioré mon marketing

En bon papa, j’ai récemment dû accompagné mon plus jeune fils au cinéma pour voir la toute nouvelle version du film Dumbo de Disney, réimaginée par Tim Burton.

Tout au long du film, un des personnages principaux porte à son cou une clé, qui est plus tard associé à une citation, dont j’ai oublié l’énoncé exact, mais qui ressemble à ceci : “Ouvre la porte de la peur, et découvre ce qui se cache de l’autre côté”

Comme entrepreneur, nous vivons tous des peurs. Pour certains, la peur de passer pour un imposteur, pour un autre, la peur de devoir affronter tous les concepts technologiques, pour un autre, la peur de ne pas réussir, etc. À ma connaissance, aucun entrepreneur n’a atteint le succès sans avoir du affronter, à un moment ou à un autre, une puissante peur.

Après 15 ans comme travailleur autonome, j’ai eu l’occasion d’affronter toutes sortes de peurs, et comme coach, d’accompagner des dizaines d’entrepreneurs à vaincre leurs propres peurs.

Mais il me restait une peur tenace, qui me nouait les entrailles chaque fois que je l’abordais : faire du porte à porte.

Pour certain c’est un jeu, pour moi, une terreur. Pourquoi ? Aucune idée, mais c’est ainsi. Le seul fait d’y penser, d’aller cogner chez un inconnu pour lui vendre ma camelotte, me coupe l’appétit, voir même la respiration. Je viens en sueur, en crise d’anxiété aigue. En fait, c’est un cauchemar.

Fort heureusement je n’ai pas besoin de me plier à cette torture dans le cadre de mes projets actuels. Mais d’un point de vue personnel, je restais insatisfais de devoir vivre avec cette peur, alors même que je suis appelé occasionnellement à coacher des gens qui doivent faire de la solicitation directe dans le cadre de leur plan marketing.

Puis ce printemps, j’ai vu passé un annonce d’un entrepreneur local, qui se cherchait un vendeur pour faire de la vente directe en itinérance. J’ai sauté sur l’occasion pour ouvrir la porte de cette peur, et voir ce qui se cachait de l’autre côté.

Le premier avant-midi ce fut horrible. J’ai cogné à 4 portes. Toutes les défaites étaient bonnes pour retarder chaque occurrence. Je vais d’abord aller faire un tour du quartier pour me faire une vue d’ensemble. Ah oui je vais aller me chercher un café. Bon je vais aller pisser, et après j’y vais. Et après avoir ainsi amassé quelques atomes de courage, j’arrivais à me convaincre d’aller frapper à un autre porte.

Il n’y a pas de doute, j’ai été le pire vendeur du monde. Évidemment, je n’ai rien vendu.

Le lendemain, on recommence ! Si ce fut un peu moins pire que la veille, on ne pourra pas dire que c’était facile. Mais au moins, la glace était cassée. Oui, je l’ai fais !!

La morale de l’histoire : une peur, ça sert à être affronter. Oui à l’instar du message du film Dumbo, il faut ouvrir la porte de la peur et voir ce qui se trouve de l’autre côté. Pour ma part, c’était un défi personnel, une volonté de passer à un autre niveau. Peu importe la motivation qui nous habite, nos ambitions ou nos objectifs, on peut se servir de la peur comme tremplin pour nous propulser encore plus loin, au lieu de la voir comme un obstacle qui nous arrête.

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Merci David pour ce beau partage.

Personnellement, j’ai une peur terrible de l’échec. Je déteste être confronté à mes erreurs, à mes moins bons coups, et aux situations qui me font sentir incompétente.

C’est assez handicapant parce que ça crée plusieurs problèmes, notamment :
1- le perfectionnisme et le syndrôme du «c’est pas encore prêt» - quoi que d’avoir une chaine youtube m’a forcé à passer outre les petits défauts sinon je ne publierait jamais rien

2- Une angoisse énorme lorsque vient le temps d’essayer quelque chose pour la première fois dans ma business, genre écrire mes premiers courriels toute seule, faire ma première landing page, monter seule mon premier funnel, commencer à faire mes propres pubs facebook et potentiellement perdre mon argent (mon gros challenge ces jours-ci), créer mon premier gros produit et avoir peur que personne ne l’achète, et ainsi de suite.

3- De la procrastination pour éviter d’attaquer les trucs énumérés au point 2.

Mais effectivement, la seule façon de combattre ma peur de l’échec… c’est de m’y exposer le plus possible, jusqu’à ce que je finisse enfin par comprendre que le ciel ne me tombera pas sur la tête si je suis pas millionnaire demain matin pis que je commets à peu près un milliard d’erreurs. Plus facile à dire qu’à faire. haha!

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Bravo David !
Par ailleurs, j’ai trouvé ton texte très inspirant. La peur est effectivement un sujet récurrent en entrepreneuriat. Je dois avouer que j’avais moins de peur au début de mon entreprise que maintenant. Au début, je n’avais rien à perdre, après 10 ans c’est un peu différent. :wink:
En tout cas, encore félicitations pour ton texte et ta volonté de confronter ta peur !

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