J’ai commencé récemment à écrire un livre sur l’organisation et la gestion de sa pratique en tant que professionnel (orthophoniste, orthopédagogue, psychologue, ergothérapeute, etc.). Je le fais parce que c’est quelque chose qui me tient à coeur depuis un moment. Je n’ai pas été approchée par une maison d’édition quelconque, ce qui m’amène ce questionnement :
Parmi ceux qui ont déjà publié un livre, quels sont les avantages de faire affaire avec une maison d’édition VS auto-édition et vice versa.
Et tant qu’à être dans le sujet, en lien avec le sujet de mon livre, dans le cas où j’aimerais aller de l’avant avec une maison d’édition, en auriez-vous à suggérer? Je sais que j’ai un sujet assez niché donc je ne m’inscris sûrement pas dans la visée de plusieurs maisons d’édition.
La réponse se trouve dans la quantité d’énergie que tu es prêt à investir dans la promotion de ton livre.
T’as 3 possibilités :
Tu trouves une maison d’édition qui fait tout (bonne chance, moins de 2% des manuscrits sont publiés)… mais encore, ça ne veut pas dire que va en vendre beaucoup (mon livre a été vendu à moins de 200 exemplaires en 3 ans par l’éditeur).
Tu trouves une maison d’édition qui fait une parti du travail (elle te guide dans le processus d’impression, parfois à tes frais) mais ne s’occupe pas du marketing, dans laquelle tu vas devoir t’impliquer.
Tu fait un Ebook via un blog bien nourri, et tu t’impliques à fonds dans le marketing en te donnant une fenêtre active de 2 ans.
Je te dirais que d’un point de vue de la rentabilité, la 3e option est certainement la plus avantageuse, et la seule qui te garanti (presque) une source de revenu significative.
L’avantage de la maison d’édition, c’est le côté « validé par une instance ». Mais comme mentionne @David_Couture, ce n’est pas nécessairement la plus payante. À moins de devenir un best-seller et obtenir tout ce qui va avec.
Pour ma part, j’ai opté pour le 100% numérique. Chaque vente me génère 100% des revenus.
On le souhaite tous! Je pense qu’on peut affirmer que 100% des écrivains sont convaincus que leur oeuvre à le potentiel d’être un best seller. Supposons cependant qu’il y a 3 millions de livres sur Kindle, et que les best-seller sont dans les top 500, ça fait 0,02% des chances d’être dans cette liste élitiste. Mathématiquement, c’est peut-être effectivement pas la stratégie la plus payante que de viser le best seller… n’importe quel autre stratégie de vente offrira de bien meilleur perspective.
Je trouve ton idée de livre hyper intéressante en tant que psychoéducateur. j’ai hâte d’en savoir plus.
Moi je suis également curieux tout simplement sur le processus de rédaction de livre. comment t’y prends tu ? tu pars d’une table des matières ? comment te structurer dans cela…! bref, bravo pour ton projet !
Édition de l’homme pourrait peut-être fitter ton besoin pour répondre à ta question.
Que ce soit pour la rédaction d’un livre ou d’un cours, tu pars toujours du message que tu veux transmettre. Il faut d’abord que tu définisses très clairement le message que tu veux transmettre.
Ensuite, il faut que tu ramasses plein d’informations sur le sujet. Ensuite, tu peux commencer à découper ton message en morceaux.
Personnellement, pour ce faire, je travaille avec un appli de « mind map ». J’utilise SimpleMind, mais il y en a d’autres.
Le cerveau travaille moins bien par liste ou de façon séquentielle, alors, fonctionner par table des matières demande plus d’effort au départ, et tu risques de changer ça en cours de route. Ce n’est pas très efficace.
Donc, avec SimpleMind, je « jette » mes idées sur écran. Par la suite, je peux commencer à le structurer en lui donnant une forme séquentielle qui ressemble à la table des matières.
Tu pourrais même prendre toutes ces idées de base et les soumettre à ChatGPT pour qu’il te propose une structure en lui mentionnant bien ton message que tu veux transmettre.
Plus ton plan sera détaillé et plus facile sera d’écrire ton livre.
Bonne stratégie! Perso, je me fais une liste de points de où je veux me rendre au final, mais par la suite je me force vraiment pour me mettre dans la peau de la personne et de me demander comment est-ce que je peux faire pour faire en sorte que cette personne « give a shit ».
C’est pour ça que j’aime vraiment la formule PAS que je réfère tout le temps!
Pour mon livre, j’avais une énorme liste de points qui faisaient la différence entre mon intro, mes 3 sections et ma conclusion.
Ensuite j’avais des points pour les chapitres avec des sous-points pour les concepts à weave-in dans chaque chapitre.
C’était quand même difficile, mais overall j’ai aimé ça! J’étais un peu écoeuré vers la fin par contre hahahaha.