En effet, c’est inquiétant, car, la plupart du temps, les législateurs sont ignorants (simple ou double) et leurs décisions ont des impacts majeurs sur les progrès qu’on peut faire en société. Comme ils ne sont pas conscientisés, ils ne mettent pas ces enjeux de l’avant et les électeurs ne se rallient pas derrière eux non plus. Quelques exemples :
— Les voitures autonomes. Ce qui va freiner la démocratisation de cette technologie et les bénéfices qu’elle va apporter, c’est définitivement le législatif (qui est responsable lors d’accidents, etc.). En tant que tels, la technologie est presque prête et les avions volent d’elle-même depuis des décennies.
— Loi de l’impôt sur le revenu. On s’entend que l’imposition au Canada n’a aucune idée comment gérer et percevoir adéquatement ses revenus pour la réalité de 2018. Voir notamment comment il faut déclarer ses gains en Bitcoin.
— Le système d’éducation est encore géré comme dans le temps que les gens écrivaient avec des plumes;
— Le cyberbullying. Combien de fois, on lit que la recommandation des autorités est de ne plus aller en ligne…
Bref, c’est un peu un catch 22. Je pense que, d’une part, le privé doit continuer d’avancer pour forcer le législatif devra toujours courrir pour emboîter le pas et, d’autre part, on doit s’assurer que les décideurs en place sont conscients et connaissants des enjeux.
Au moins, Zuckerberg semble bien avoir déjoué toutes les ouvertures de nouvelles législations (comme le témoigne le rebond de l’action $FB).