Se prendre pour un autre, changer d’histoire et être heureux.

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Aujourd’hui, on peut tout changer. La façon dont on communique avec les autres, notre couleur de cheveux, la manière dont on construit une maison… On peut même changer le sexe d’une personne si celui qu’elle a ne fait pas son affaire. Mais pour de multiples raisons (peut-être parce que le changement et l’inconnu déstabilisent la plupart des gens), on a une sacrée tendance à dénigrer ceux qui osent changer d’histoire pour améliorer leur existence. « Pour qui tu te prends coudonc? » Je suis certaine que tu as déjà entendu ou utilisé toi-même cette drôle d’expression limitante. C’est fou quand même, on sait et répète tout bonnement que si on veut un résultat différent, il faut changer la façon dont on fait les choses. Alors pourquoi, et surtout comment, on pense qu’on peut changer ce qu’on fait sans changer ce qu’on est? Il faut aussi prendre conscience des croyances et des réflexes qu’on entretient. La plupart du temps, ce sont des repères qu’on s’est donnés il y a 3, 4 ou 10 ans pour passer au travers d’une situation qui n’est plus du tout la même aujourd’hui. On agit et réagit selon nos expériences, nos apprentissages et la façon dont on est socialement conditionné à suivre des lignes directrices parfois (souvent) douteuses. Mais si on voyait les choses autrement? Et si on cessait de penser de façon absolue? À quoi ressemblerait ta réalité quotidienne, si tu faisais abstraction de tout ce que tu sais déjà? Demain matin, si tu changeais l’histoire que tu racontes, tu serais alors quelqu’un d’autre, aussi simplement. Don Miguel Ruiz, auteur des 4 accords toltèques, dit que 95% des croyances que nous entretenons sont purs mensonges et nous souffrons parce que nous y accordons foi. Autrement dit : chacun se prend pour ce qu’il décide de croire, point.…