Quand est-ce exactement une passion devient un poison?

J’explique le sens de ma question…

Je suis tombée aujourd’hui sur un article du devoir:La fatigue de madame sylvie

Pour ceux qui ne l’on pas lu, on y parle d’une dame (trop?) passionnée par son travail qui épuise carrément son système immunitaire et qui fini par en mourir (en 48h !) à cause d’une infection que son corps ne peut pas combattre.

Et ce n’est pas la première fois que je tombe sur ce genre d’article où l’épuisement, le burnout, Name it… fini par handicaper à vie ou tuer quelqu’un.

Ça m’agace parce que je suis moi-même toujours pas mal extreme dans ce que je fais. Je me donne à fond avec les 3 enfants, la maison et la ferme… en vérité, je n’arrête jamais (genre qu’aujourd’hui, on a pelleté une bonne trentaine de barouettes de merde compostée à deux, qu’on est allé étendre pour que ça repousse fort l’an prochain… un petit dimanche… :rofl:).

Des fois ça m’inquiète et je me demande; comment fait-on pour connaître la limite entre la passion et le poison ? Comment on sait quand il faut arrêter de faire quelque chose parce que ça devient mauvais pour nous même si on a encore du plaisir à le faire ?

Aujourd’hui, j’aurais pu «aller faire du sport» et on aurait alors pu dire «que je me détend et que je prends soin de mon corps» mais à la place, «j’ai pelleté de la merde»… ce qui physiquement revient plutôt au même… quelle est la différence sauf le fait que c’est un «sport» avec une «utilité» ?

On s’entend que quand notre travail est notre passion… c’est facile d’en donner toujours plus parce qu’on a du fun…

ET pendant qu’on y est… comment faites-vous pour vous reposer, les tranchéens ? Moi, tout ce que je touche comme «activité» deviens un putain de projet et je m’emballe… je ne suis pas certaine que c’est reposant pour mon corps, ça ! :crazy_face: Du coup, on se repose comment, hein ? Je suis rendue au point où pour me reposer, faudrait que je m’assois sur le divan et que je regarde le vide… et ça m’emmerde… :sweat_smile:

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Karine j’ai envie de te dire que si tu ne te sens pas à bout de souffle ou que tu es toujours en contrôle de toutes tes activités sans te sentir étourdie c’est que tu es encore dans ta zone de confort. Tu as peut-être de l’ADN de lapin energiser !:rabbit2:

Souvent l’entourage nous laisse savoir qu’on commence à perdre pied mais nous sommes des superwomen. Alors on ferme les yeux, on fais la sourde oreille et on pousse un peu plus loin.

La relaxation…hum…l’eventail peut être tellement large!
Elle peut même aller jusqu’à étendre des barouettes de merde!:wink:

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On fini par connaître les signes je te dirais.

Personnellement, je sais qu’il est temps de prendre une pause quand TOUTE m’énarve, que je suis hyper à fleur de peau et que je me met à me fâcher après tous les messages de mes clients…bref quand je commence à haïr ma business.

Bien souvent ça s’accompagne de 2-3 jours de suite que je me réveille dans le même état qu’un gros lendemain de veille.

C’est différent pour chaque personne mais pour moi c’est ça.

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Bonjour Karine, je te conseilles premièrement de prendre un coach. Soit un coach d’affaire ou un coach de vie ou de ce que tu voudras. Et prends le temps de le choisir, et si tu trouves que ça ne cliques pas les premières rencontres, pas grave. Fais lui part que tu aimerais peut-être trouver quelqu’un d’autres et change.

Ça sert a quoi un coach, premièrement il a un regard extérieur que toi tu n’as pas. Il ne juge pas et il t’aides à atteindre tes objectifs. Juste le temps que tu prends pour aller le voir. c’est du temps ou tu « décroche » de l’action.

Et deuxièmement, une petite session de croissance personnelle. Ça l’air weird comme ça mais ça peut être seulement une journée de retraite quelque part, ou une session yoga de 3-4 heures un matin.

Mais surtout il faut le mettre à l’agenda, le planifier et le faire, même s’il arrive un imprévu sur la ferme. Comme un tas de fumier à déplacer.

Pour t’aider, essaie de voir avec tes employés ou ton conjoint, qu’est-ce qu’il pourrait arriver de pire si tu n’es pas présente. Ensuite trouves une solution aux pires événements qui pourraient arriver. Maintenant il n’y a plus de raison pour ne pas prendre ce temps là pour toi.

Ça l’air facile hein! mais ce ne l’est pas…… Il faut le faire une fois, ensuite une autre et une autre et c’est plus facile de fois en fois. Déjà que tu as pris connaissance de ce « problème ». Tu es dans la bonne voie.

En espérant t’avoir guider. Ce n’est que mon opinion et mon expérience personnelle. Mais les réponses doivent venir de toi et tu peux les adapter à ta situation.

Bonne journée et à bientôt!

Lapin énergizer… hum, peut-être ! :joy:

Le problème d’être toujours dans sa zone de confort, c’est qu’on n’avance pas, non ? Si on n’est jamais au devant, il me semble qu’on ne peut pas se dépasser…

Si je m’étais fiée aux gens autour de moi, je n’aurais pas ma ferme… Parce que pour beaucoup de gens de ma parenté, quand j’ai appris la naissance de mon premier enfant, il fallait que j’abandonne l’idée de tout autre projet dans ma vie… c’était trop. :laughing:.

Mettons qu’on pense à un sportif qui est passionné, qui fait des compétitions et tout… Quand est-ce que sa passion devient un poison pour son corps ? Quand est-ce qu’il doit arrêter de se pousser pour avancer ? Qu’est-ce qui doit lui mettre la puce à l’oreille pour comprendre que cette compétition de plus, c’est trop pour son corps cette année ? Que cet entraînement de plus ce matin-là va faire en sorte qu’il va se blesser à trop avoir travaillé ses muscles ?

Pas juste mentalement, mais physiquement aussi.

Et @sloiseau08, même si ce sportif a un coach… comment ce coach fait-il pour savoir que celui qu’il entraîne est au bout de ses capacités si la personne elle-même ne ressent même pas la fatigue arriver ?

Je crois que les coach peuvent être une aide précieuse dans plein de projet… mais je doute qu’ils puisse nécessairement évaluer quelque chose d’aussi difficile que les capacités de quelqu’un… à moins que cette personne envoie de signes très clairs de détresse physique et mentale !

La problématique que je vois, c’est que c’est facile de ne jamais épuiser notre esprit et notre corps quand on ne cherche pas à se dépasser… c’est justement quand on cherche franchir des limites que des gens finissent par «péter l’élastique» sans le voir venir. Et on n’a pas tous le même «élastique», alors c’est tellement difficile de savoir où on en est…

De tout ce que j’ai lu et entendu, ceux qui ont pété l’élastique, ce n’était pas des cons, au contraire; c’est des gens allumés, qui avaient vraiment du fun et qui ne sentaient pas la fatigue avant le moment X.

C’est arrivé insidieusement dans leur vie, par la porte arrière et… bam !.. c’est ce qui est épeurant, parce qu’après, il est trop tard pour revenir en arrière.

Et l’entrepreneur, il me semble que c’est la proie idéale !

@joannie.therrien
Très intéressant ton ressenti ! Merci !! Et tu prends une pause comment ?

Ça Karine… ce sont des croyances, tes croyances. Quand on reste dans nos croyances, on avances pas.
Et est-ce que tu te connais vraiment?
Est-ce tu as déjà fais un bilan de tout ce que tu as fait?
De tout ce que tu veux faire?
En fait les bons coachs, sportif ou pas doivent seulement suivre ce que le « client » veut et l’amène vers ces buts. On entend trop d’histoire de coach sportif qui pousse les athlètes à l’épuisement mais le coaching « de vie » ou « d’affaire » c’est tout autres choses.
En fait je te propose de l’essayer. Il y plusieurs coach sur la plateforme ici.

Je te souhaites vraiment le mieux, car il faut garder nos entrepreneurs en vie!!!

Juste un point que tu ne sembles pas avoir compris Steve…
On jase là, on réfléchi, on se pose des questions, on fait de la philo… Je pose un simple sujet de discussion.

Le sujet n’était pas de ME trouver une solution et de parler de MES croyances limitantes (je ne considère pas que j’ai un problème actuellement et si j’en avais un, j’irais voir un psy; j’irais pas en discuter sur un forum :wink: ). Je ne cherche ni un coach ni des conseils professionnels. Lâche-moi, je ne suis pas le sujet de discussion.

Pourquoi j’ai posé la question ici ? Je trouvais le sujet intéressant à discuter parce que je crois que les entrepreneurs sont des gens passionnés (comme moi) et que n’importe quel véritable passionné peut faire un faux pas et aller trop loin dans la vie (et j’ai parlé de moi, faut croire que ça a porté à confusion…). Je voulais avoir des avis PERSONNELS sur ce que les gens considèrent comme la limite entre la passion et le poison.

Quand est-ce que tu choisis d’arrêter TOI. Quand est-ce que TU considères que ta passion devient un poison.

Eh là là, je me suis fais avoir. Je voulais juste t’aider moi et je suis tomber dans le piège de mon tdah. Alors je vais dire JE prends l’aide d’un coach quand j’en ai besoin et je fais l’exercise du pire qui pourrait arriver et je prends le temps prévu.
J’ai aussi déjà pêter l’élastique alors je le vois arriver maintenant. Je devrais aussi prendre le temps de mieux lire posts… désolé Karine.

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Pas grave, ça arrive ! :wink:

Tu vois, moi j’ai jamais pété l’élastique même si des TAS de gens me disent qu’ils ne comprennent pas comment j’arrive à faire tout ce que je fais actuellement. Des fois, je me demande sérieusement si j’arriverais à voir cette limite passion/poison et si je réagirais à temps avant que ça pète. C’est là que je me pose ce genre de questions philosophiques :sweat_smile:. L’expérience des autres/façon de penser est une formidable façon de remplir son coffre à outils.

Tsé, la fille dans l’article du début est morte en 48h à cause de son système immunitaire à terre qu’elle n’a visiblement pas repéré et son corps est tombé au combat… C’est extrême quand même !

Une journée complète à faire absolument rien qui a rapport de près ou de loin à la business. Aller dehors. Marcher. Faire du sport. Aller au cinéma. Lire un bon livre. Faire de l’équitation. Regarder des émissions légères. Bref :stuck_out_tongue:

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