Propriété du code

Bonjour,

J’ai écouté le webinaire de Printemps Numérique avec Oliver et David Grégoire et ils ont soulevé un bon point sur la propriété des données et sur le fait de posséder son propre système dans son entreprise.

Je me pose donc cette question:

Quand on programme sur des plateformes comme AWS ou dans Twilio (Twilio Studio ou faire des Twilio App), est-ce que le code nous appartient?

C’est une bonne question @Julien_Liboiron et je ne connais pas la réponse. Je tag @Olivier_Lambert et @David_Gregoire pour qu’ils puissent voir ton post et peut-être y répondre.

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Bonjour @Julien_Liboiron,

Je viens de faire un tour dans la FAQ confidentialité des données de AWS et les termes d’utilisation de Twilio.

Pour AWS « En tant que client, vous restez propriétaire de votre contenu et vous sélectionnez quels services AWS peuvent traiter, stocker et héberger votre contenu. Nous ne consultons ni n’utilisons votre contenu à quelque fin que ce soit sans votre accord. Nous n’utilisons jamais le contenu des clients et nous n’y récupérons jamais des informations à des fins marketing ou publicitaires. »

Pour Twillo en gros ça dit « Ce qui vous appartient est à vous, y compris vos applications ou services logiciels, vos informations confidentielles et vos données. »

De ce que je comprends ce que tu y héberges sur la plateforme t’appartient.

Pour faire du pouce sur le sujet, je ne sais pas si la différence c’est d’avoir une solution « self-hosted » ça te permet d’être propriétaire de ta plateforme. Donc aucun impact immédiat si la cie de ta plateforme est vendue à une autre, etc.

Source AWS: https://aws.amazon.com/fr/compliance/data-privacy-faq/?nc1=h_ls
Source Twilio: https://www.twilio.com/legal/tos-feb-2021#7-ownership-use-of-customer-data-and-confidentiality

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Salut @MaximeMcDuff,

Un gros merci pour les infos.

Je regarde aussi du côté self-hosted pour éviter à devoir dealer avec les termes d’utilisations qui peuvent changer.

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@Julien_Liboiron De mon côté ce n’est pas t’en les changements de conditions que la liberté de fonctionnalités.

Si je prend en exemple La Tranchée.

  • solution x commercial, Olivier veut avoir la gamification, l’option n’est pas disponible, Olivier peut rien faire.
  • solution y self-hosted, Olivier programme l’option de gamification…

Ensuite ça vient avec une liste d’enjeux; la sécurité, la stabilité, la disponibilité, la performance et j’en oublie…

J’ai eu dans le passé à utiliser un CRM maison. Tellement mal optimisé que ça prenait 30 seconde changer de page… donc imagine la perte de productivité à la fin de la journée.

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Dans le Facebook Live, je parlais non seulement de la propriété du code, mais également des données.

Google, Amazon et Microsoft peuvent lire votre contenu et accéder à vos documents lorsque vous hébergez chez eux.

Perso, j’utilise NextCloud pour héberger mes données et je me suis monté un serveur sur FreeNas.

Je recommande fortement d’expérimenter avec ces solutions pour voir si ça peut fonctionner avec votre entreprise.

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Salut, je vais me glisser parce que ça fait une bonne décennie que je joue avec ces concepts là.

Le code a le même statut qu’une oeuvre littéraire au Canada, donc il est à celui ou celle qui l’écrit et eux seuls peuvent choisir la licence qui le régit. Même si ton code est libre (ou open source), le copyright va rester à toi pour toujours, même pour les versions modifiées.
Mais certaines entreprises comme Microsoft (GitHub) utilisent le code open-source pour entraîner des algorithmes pour écrire du code automatiquement et ne respectent pas le droit d’auteur en faisant ça. Ce qui est problématique et comme c’est un géant du web, ils s’en balancent un peu.

Pour ce qui est des données, c’est plus compliqué …

Habituellement, sur les SaaS (Twilio dans ton cas), si tu paies, les données sont à toi. Sur le IaaS comme AWS ou Azure, c’est toujours à toi (et invisible pour eux si tu encryptes avec tes clés). Sur les PaaS comme Heroku, c’est souvent aussi 100% à toi mais ils peuvent venir fouiner (c’est pas confidentiel).

Si c’est gratuit (sans offre payante pour avancer), les données sont à eux ou leur sont graciées avec une licence non-exclusive à perpétuité (Facebook, Youtube, Instagram & co). Ça c’est dans les 50 pages de charabia incompréhensible que tu acceptes sans lire parce que t’as pas un avocat de poche pour te l’expliquer. Tu peux toi aussi choisir de partager tes données avec des licences tel que Creative Commons.

Mais dans tous les cas, il y a toujours la notion de propriété qui demeure à l’auteur original, mais tu ne contrôle pas ce qui en est fait par la suite.

Pour ma part, les réseaux sont seulement du outreach, toutes mes données et mon contenu sont dans mon Nextcloud et sur mes autres applications auto-hébergées.

Si vous voulez des détails sur les licences et comment jongler avec ça, j’ai donné une conférence à la bibliothèque de Québec il y a quelques années et je pourrai faire un live là dessus.

Si vous voulez des détails sur Nextcloud, venez m’en parler ! Sinon, soyez un peu patient, j’ai des annonces de formation qui s’en viennent !

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Merci pour ces retours, je vais regarder NextCloud très bientôt.