C’est normal, tous ceux qui sont là sont des gens qui ont de l’intérêt pour ce que tu fais. Un amateur de musique classique baroque ne se trouvera pas à ton concert, du coup, normal qu’il ne se montre pas insatisfait, puisqu’il n’y est pas.
Sur Web c’est la même chose. sauf qu’au lieu d’être dans une salle, il faut trouver d’autres lieux communs.
Pour la marchandise, le lieu commun par excellence est une mailing list. J’ignore dans quelle mesure ça peut fonctionner pour de la musique.
Sinon les autres lieux communs sont les réseaux sociaux. Mais aujourd’hui il y a une variété croissante de réseaux sociaux; c’est fini le trio Facebook, Google, Twitter. De plus, on note également des disparités de plus en plus grandes d’un réseau sociaux à l’autre selon différents paramètres, particulièrement l’âge. Par exemple, les moins de 25% boudent massivement Facebook au profit de Youtube.
Donc la première chose à faire, c’est peut-être de trouver (s’il existe), le profil type de ceux qui écoutent ta musique. Ensuite, tu pourras les cibler avec beaucoup plus de précision.
Mais n’empêche qu’au final, peu importe la stratégie utilisée, l’originalité sera la clé de ta visibilité.
Par exemple, ici au Québec, y’a un type Damien Robitaille, qui s’est lancé un défi de faire un vidéo d’interprétation par jour pendant 365 jours. Il est rendu à 145. Bien que chaque vidéo n’ait pas forcément beaucoup de vues, le total donne néanmoins une visibilité extraordinaire. Et une vidéo a fait un carton de façon imprévisible et a récolté 550 000 vues.
Donc ce qu’on remarque, c’est que ceux qui se démarquent dans le milieu, font généralement quelque chose d’original qui surprend le public, et attire l’attention sur eux.