Merci beaucoup pour tes commentaires @Michel
Ouin… souvent ce qui semble clair et limpide pour soi-même est plutôt matière à plein de chemins d’interprétation pour autrui, hen? Je me rends compte de 2 choses en te lisant :
- Je n’ai pas défini à qui je suggérais d’offrir cette aide ;
- je n’ai défini de quel type d’aide je faisais allusion.
Pour moi aider versus chercher à guérir les autres sont deux mandats complètement différents. Le premier est une prise en charge, un contrat que seul un psychothérapeute peut assumer et même encore. Comme je le disais dans l’article, il faut que le patient y mette du sien pour voir un résultat.
L’aide de monsieur tout le monde, ça ne peut pas nuir. Imaginez un monde inclusif où tout le monde y met du sien dans “vivre et laisser vivre”. Simplement de ne pas chercher à rejeter ces personnes et de ne pas embarquer dans un pattern relationnel comme juge/coupable, ça peut sembler trop simpliste, mais imaginez que ces personnes soient juste trop habituées que absolument tout le monde embarque dans leurs obstinations interminables, sans jamais être en mesure de juste leur répondre quelque chose comme : “Je vois que ça te fait vraiment réagir ce que j’ai dit.” Point à bord. Ça peut sembler anodin, mais pour avoir vécu l’impact durant ma formation au CRAM (Centre de Relation d’Aide de Montréal), se faire ramener à soi-même quand on et déclenché et qu’on a perdu le contrôle de nos actions (que nous sommes en réactions) au début ça fait bizarre. Après une couple de fois, ça te fait vraiment travailler sur toi. On est trop habitués de se faire lancer des roches et d’avoir à se défendre, alors quand quelqu’un comprends que la situation réveille une alarme interne qui crie “Menace! Menace! Menace!..” et ne fait que nous dire une phrasee empatique comme “je saisis que tu ne feel vraiment pas en ce moment!” Déstabilise et permet tranquillement de refaire (ou dans le cas d’une personne avecun réel trouble de la personnalité, de faire pour la première fois) le chemin vers l’amour réel de soi.
Maintenant que le comment apporter de l’aide (et non pas chercher à guérir/changer) à ces personnes est mieux défini, il me reste à préciser à qui je m’adresse en disant cela. Je ne parle SURTOUT pas de conjoint(e), en effet. Rendu là, la proximité de la relation est rendue trop fusionnelle pour être en mesure d’apporter quelqueaide que ce soit. Ce niveau d’intimité empêche d’être suffisamment détaché pour pouvoir rester lucide et objectif par rapport auclx comportements de l’autre.
Je me demande si ces précisions changent la donne dans notre désaccord, Michel? Au plaisir de lire si c’est le cas ou non. En tous les cas, je te suis profondément reconnaissante pour ton temps. Tes commentaires vont m’avoir été précieux ! ** Gratitude!**