L'entrepreneuriat: inné... ou acquis? + Comment cet homme a remboursé 1M$ de dettes en 4 ans

J’ai toujours eu la conviction que j’étais entrepreneure depuis ma naissance, mais c’est lorsque j’ai refait le fameux test RIASEC (Holland) avec une orienteure à l’âge adulte, que j’ai eu la confirmation. Le E de RIASEC est pour Entreprenant ou Entrepreneur. La personnalité “entreprenante” est celle-ci (provient du site “reussirmavie.net”) : "Les personnes de ce type aiment influencer leur entourage. Leur capacité de décision, le sens de l’organisation et une habileté particulière à communiquer leur enthousiasme les appuient dans leurs objectifs. Elles savent vendre des idées autant que des biens matériels. Elles ont le sens de l’organisation, de la planification et de l’initiative et savent mener à bien leurs projets. Elles savent faire preuve d’audace et d’efficacité. Elles savent faire preuve d’audace et d’efficacité.

Très souvent, le profil entrepreneur :

  • Est énergique et/ou dynamique et/ou prends beaucoup de place et/ou parle beaucoup
  • Veut paraître bien, maintenir une image de force ou positive
  • Se sent capable de convaincre les autres et de les diriger
  • Se fixe des objectifs élevés et sait s’y prendre pour les atteindre.
  • N’ont pas peur du risque.
  • Aiment s’investir à fond dans leur passion.
  • Ont une vison à long terme.
    Mon profil a donné : ESI (Entrepreneur, Social et Investigateur). Social, j’aime les gens et surtout aider les gens. Investigateur, j’aime apprendre et faire des recherches, ainsi que trouver des solutions à des problèmes. Il fallait que je lance mon entreprise, c’était d’une évidence même.

Quand j’ai lu le profil de la personnalité Entrepreneur ou Entreprenant, je me suis reconnue. Enfant, j’avais toujours un million de projets dont plusieurs se sont concrétisés. Difficile de garder une idée dans ma tête sans la faire.

D’ailleurs, en secondaire 5, je me suis inscrite à “Jeunes Entreprises”, et l’idée du produit à vendre est venue de moi, et s’est très bien vendu. Notre entreprise a bien fonctionné! C’est ce que je fais dans la vie maintenant. Une grande partie est du développement de produits.

Avant ça, à 11 ans, après avoir lu la série de livres “Baby Sitters”, j’ai décidé de fonder une entreprise de gardiennes d’enfants. À plusieurs, on pouvait combler les besoins plus facilement qu’à une seule. On avait fait des dépliants assez chouettes pour l’époque (je n’avais pas d’ordinateur, ni Internet, mais j’ai utilisé la vieille dactylo manuelle de ma mère pour un look “professionnel”). On a du en passer dans au moins 500 maisons. Ça a fonctionné merveilleusement bien! On en a travaillé un coup cette année là! C’était ma première expérience.

Par la suite, lorsque j’étais étudiante, j’ai toujours occupé des emplois dans la vente, et même si dans certains cas nous n’avions pas d’objectifs ou de commission, il me fallait toujours vendre plus et convaincre les clients d’acheter des choses supplémentaires, juste pour le fun de la chose, juste pour le défi.

Dans mon travail de consultante et aide marketing, je vois certains clients qui ont des entreprises sans être “entrepreneurs”. Ce sont souvent des personnes qui ont eu facilement accès à des capitaux et/ou avaient des parents qui les ont un peu poussé dans cette avenue. Ça donne rarement d’excellents résultats : faillites, entreprise qui stagne, qui boite, qui se fait dépasser par les compétiteurs, ou fini par changer de propriétaire. Les “non-entrepreneurs” finissent parfois par se tanner et perdent complètement le peu de motivation qu’elles avaient au départ.

Il y a bien sur des tonnes d’exceptions, mais lorsque le feu sacré de l’entreprenariat est bel et bien présent, il est rare que la personne abandonne complètement.

Du moins, c’est mon avis… :wink:

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