“L’économie est en feu!” 
Ouain… Ça ne passe pas le sniff test! 
Si on fait juste regarder l’augmentation du PIB over time, on dirait que tout va super bien! En fait, les choses n’ont jamais SI BIEN ÉTÉ!
Alors voilà, l’économie va bien – rien à voir!
Et pourtant… Quand tu regardes autour de toi, tu vois bien qu’il y a quelque chose qui cloche! Si tout allait si bien que ça, on ne verrait pas une EXPLOSION dans la fréquentation des banques alimentaires. (Client Visits to Daily Bread By Month)
Mon hypothèse est la suivante: la banque du Canada, de mèche avec le ministère des finances du Canada, cuisinent les chiffres.
Mon proxy favori pour évaluer une économie n’est pas son GDP, mais sa consommation énergétique.
Pourquoi?
Parce que ça permet d’estimer la croissance du secteur industriel. Les mines, la construction, les usines de transformation, etc.
Contrairement au dollar, c’est impossible de faire de l’inflation avec l’énergie! 1 TWh = 1 TWh.
Si on regarde sur le graphique « Electricity Generation » (qui devrait plutôt lire Electricity Consumption, ça semble être une erreur de WorldInData) on peut constater que:
De 1990 à 2000, la consommation énergétique du Canada est passée de 480.59 à 588.42 TWh par année, soit une augmentation de 22.42% en 10 ans.
De 2012 à 2022, la consommation énergétique du Canada est passée de 612.26 à 638.42 TWh par année, soit une augmentation de 4.27%.
Durant les 2 périodes, l’augmentation de la population est la même à ~11%.
Et là, on pourrait sans doute me dire que j’utilise la mauvaise métrique. Si on veut analyser le secteur industriel, il faudrait plutôt s’intéresser aux sources d’énergies primaires. Comme le pétrole, l’uranium, etc…
Le résultat est encore PIRE!
1990 → 2000: 21.53% de croissance.
2012 → 2022: 0.84% de croissance.
On peut argumenter sur la cause, mais on ne peut pas vraiment argumenter sur le résultat: le Canada est en dépression. Malgré ce que le petit monsieur dit à TVA, Il n’y a JAMAIS eue de reprise économique depuis la crise financière de 2008.
Il faut qu’on change de cap, et ça presse.