Exactement. Si c’est un service essentiel, pourquoi assumer que la fonction privée ne serait pas capable de répondre au besoin? Après-tout, c’est EsSeNtIeL! ![:crazy_face: :crazy_face:](https://forum.latranchee.com/images/emoji/facebook_messenger/crazy_face.png?v=12)
Ah bon? Qu’est-ce qui fait en sorte que c’est un droit?
Qu’est-ce qui en fait un droit exactement? Je ne comprends pas… Je ne vois pas en quoi empêcher votre employeur de faire fonctionner son entreprise est un droit.
Est-ce que c’est « légal »?
Oui, tu es propriétaire de ton temps. Tu as le droit de ne pas rentrer travailler si tu veux.
Par contre, l’employeur devrait avoir le droit d’engager quelqu’un d’autre!
Fondamentalement, une société démocratique présuppose que le gouvernement a un monopole sur la violence. C’est-à-dire qu’il y a juste le gouvernement qui a le droit de menacer l’intégrité physique des gens pour obtenir ce qu’il veut.
Par contre, il y a une exception, et c’est les syndicats. Les syndicats sont la seule autre instance qui a le droit d’utiliser la violence, c’est-à-dire de prendre les moyens de production en otage pour forcer un autre parti à faire des concessions.
La seule raison pourquoi les syndicats ont autant de pouvoir aujourd’hui, c’est parce que c’était dans l’intérêt de l’état de donner ces pouvoirs aux syndicats.
Dans les années 70, 45% des travailleurs Québecois étaient représentés par des syndicats.
Dans un contexte comme ça, le syndicat a plus de pouvoir, de crédibilité et de légitimité aux yeux de la population! Il n’a donc pas trop le choix de Faire une exception à son monopole sur la violence pour donner un droit spécial au syndicat.
Au final, ça arrange le gouvernement! Quand tu as 200 corpos qui emploient 45% de ta population, ça te fait juste 200 entités à collecter pour imposer ta taxe sur le revenu.
Bon… Je m’emporte un peu!
Tout ça pour dire que le gouvernement et les syndicats ont une relation incestueuse.
C’est correct d’avoir un syndicat, c’est correct de se regrouper en tant qu’employé et de négocier de façon collective. Par contre, utiliser la menace implicite de violence (même avec l’accord du gouvernement) pour tenir en otage la compagnie, ce n’est pas correct.
Et dans le cas présent, c’est encore pire, parce que c’est le gouvernement qui donne le droit aux syndicats de tenir le gouvernement en otage.
Makes no sense!
Être au pouvoir, je privatiserais Postes Canada et je changerais la loi sur les syndicats demain matin.
@Claude, curieux de savoir ce que tu en penses!