Salut @MartinH,
Bravo pour ton site Web, il est très bien fait, et professionnel. Ça donne le goût de faire affaire avec ton entreprise. En plus tu arrives dans une excellente période, où le marché de l’emploi est en effervescence. Tu as un bel avenir devant toi.
Cependant, juste avec ton site web et une page Facebook, ça risque d’être difficile d’avoir de la visibilité. C’est déjà difficile de faire venir des gens sur notre site Web, c’est encore plus difficile de les convaincres de nous faire confiance et de passer à l’action, surtout quand ils ne nous connaissent pas. Même en investissant beaucoup en publicité Facebook, c’est toujours difficile de rentabiliser un site en faisant la pub directement sur la page d’accueil de son site Web ou sa boutique.
Tu connaîs peut-être Jean-Sébastien Trudel, de jobdereve.ca, qui évolue dans un domaine similaire au tien. Je t’invite à t’abonner à sa mailing list, ne serait-ce que pour analyser sa stratégie marketing hyper efficace. Il applique avec rigueur toutes les techniques d’optimisation marketing, et il arrive à vendre des séances de coaching à 2500$.
En arrivant sur son site, la première chose qui saute au yeux, ce sont différents “appels à l’action”. C’est un principe de marketing de base : tu dois dire au client quoi faire, car sinon il ne fera rien. Autre principe très important : l’appel à l’action doit demander le moins d’effort possible au client, sinon il va remettre “l’effort” à plus tard, c’est-à-dire jamais. C’est pourquoi généralement on va demander au client de juste nous donner son Email, en échange de quelque chose qui pourrait l’intéresser. ll y a de la place pour énormément de créativité ! Jean-Sébastien offre un Ebook “Découvrez trois secrets que les meilleurs candidats utilisent pour trouver un emploi”. Ça pourrait être “les 5 erreurs à ne pas faire dans son CV”, ou encore “pourquoi vous devez absolument avoir un compte LinkedIn en 2018”, etc, etc.
À partir de là, tu accumules un auditoire par Email, avec qui tu peux garder une communication continue. Les gens apprennent à te connaître, finisse pas croire que tu es vraiment compétent, développe une confiance en toi, comprenne qu’ils ont fortement avantage à faire appel à tes services, et finalement décide de passe à l’action.
Autre élément pour te démarquer qui est souvent efficace, c’est d’offrir un type de services qui n’est pas offert par tes concurrents (qui sont d’ailleurs très nombreux). Jean-Sébastien (pour revenir à l’analyse de sa stratégie) offre de t’aider à trouver une job qui te plaît mieux que celle que tu as déjà. Ça lui permet d’élargir considérablement sa clientèle potentielle, en ne se limitant pas seulement à ceux qui sont en recherche d’emploi. Ça demande beaucoup d’imagination, et une capacité d’analyse du marché pour découvrir ce que les gens aimeraient recevoir de différent comme services, mais être entrepreneur, c’est un peu ça
Donc pour revenir à tes premières questions, il n’est pas urgent à ce stade-ci de développer ta page Facebook. Il serait plus profitable de développer un “plan de monétisation”, c’est à dire un moyen de te créer une communauté qui va apprendre à te suivre, à te connaître, pour finalement répondre à tes appels à l’action, et être transformer en client.
Personnellement, je préfère développer une communauté par Email que par Facebook. Par Email, plus de 50% des gens peuvent voir tes messages, alors que via une page Facebook, c’est 3% à 8%, et ça va toujours en baissant en raison des filtres toujours de plus en plus restrictifs. Mais comme on veut être visible partout, c’est bien d’être quand même visible partout, et donc d’avoir des comptes sur tous les réseaux sociaux ; tous les clients sont bienvenus !
Je te suggèrerais de ne pas modifier la page d’accueil de ton site, qui est déjà très bien, mais de te fabriquer des “pages de capture”, où se trouveront les boutons d’appel à l’action, et tu pourras faire ta publicité directement vers ces pages, plutôt que sur la page d’accueil de ton site. Ta publicité aura ainsi un bien plus haut taux de rendement !
Y’a un peu de travail à faire encore, mais tu y es presque