3 leçons que j'ai apprises après avoir acheté pour 100 297 $ de pub sur Facebook

Il y a exactement 3 ans, c’était en avril 2015, j’ai appelé @Olivier_Lambert pour qu’il m’aide avec ma publicité Facebook. J’étais loin de me douter que j’allais un jour voir ceci dans mon gestionnaire de compte:

Plus de 100 000 $ de dépense en pub Facebook!

À ce moment-là, je commençais à investir pour acquérir du trafic…

Sauf que je n’y comprenais rien…

Et j’avais besoin d’aide.

Qui pouvais-je appeler?

Il y avait ce jeune, un peu arrogant, qui parlait d’avoir des «leads» pour moins de 1$ dans ces emails alors que, moi, je payais entre 10 et 20 $ le lead.

À cette époque, Olivier aussi commençait. Pas avec Facebook, mais avec sa business en ligne. Et il ne coûtait pas cher pour l’avoir pendant une heure (par rapport à aujourd’hui)…

J’en ai profité!

Doonnc, ce matin, trois ans après ce premier appel avec Olivier, j’ouvre mon compte Facebook pour me rendre compte un peu par hasard que, depuis ces débuts un peu boiteux, j’avais dépensé 100 297,78$. Je dois vous avouer que le montant frappe…

On s’entend pour dire que si quelqu’un m’avait dit: donne-moi 100k$, on va te faire une campagne marketing, j’aurais refusé.

Mais, petit à petit, j’ai appris.

D’abord, avec l’aide d’Olivier, j’ai fait des bonds de géants au début, passant de 10$ à moins de 3$ le lead, puis en générant des ventes.

Puis, ensuite, pour apprendre à me servir de cette plateforme en constant changement.

En voyant ce chiffre, un collègue au bureau m’a demandé ce que j’avais le plus appris après avoir dépensé 100 k$.

En y réfléchissant un peu, il y a trois choses que j’aurais aimé savoir avant:

1. Le marché québécois est très grand.

Environ 95% de cet argent a été dépensé pour rejoindre un public local et non à l’étranger. C’était d’ailleurs une leçon d’Olivier: on peut véritablement bien vivre en servant le marché du Québec (en autant que notre offre s’adresse à un public assez large).

Il avait raison.

J’ai longtemps arrêté des campagnes rentables souvent trop tôt en pensant que j’avais saturé le marché, ce qui était loin d’être le cas.

2. Une fois qu’on a trouvé une pub qui convertie, il faut l’alimenter

L’algorithme de Facebook est rendu extraordinaire pour nous trouver des clients. Il suffit de lui fournir de bonnes données et de le laisser aller. Je ne passe plus beaucoup de temps à définir des auditoires ou à cibler des intérêts. Le secret pour faire de l’argent avec Facebook est plutôt d’investir une portion de son budget 60-80% en campagne de conversion et 20 à 40% en campagne de sensibilisation (ce qui permet de créer une relation avec les gens sur Facebook AVANT de leur montrer notre offre).

C’est grâce à cette approche que j’ai pu passer de 50$ par jour à près de 1000$ par jour.

3. La UNE chose que j’aurais le plus voulu savoir dès le début est…

Ce «secret» est LA chose la plus importante, pas juste pour réussir avec Facebook, mais pour réussir en ligne tout court. Tous ceux qui font des revenus dans les millions sont des maitres là-dedans, et ils disent tous (souvent derrière les portes closes) que s’ils recommençaient à zéro, c’est là-dessus qu’ils concentreraient tous leurs efforts.

Ça m’a pris du temps pour apprendre cette leçon vraiment bien (et ça m’a coûté des dizaines de milliers de dollars pour y arriver), mais je suis d’accord, c’est – DE LOIN – la compétence la plus utile (et la plus rentable).

Je parle de savoir écrire / parler à votre communauté.

La manière de communiquer votre message est LA clé.

Savoir écrire une bonne pub est 100 fois plus important que de connaitre la durée optimale d’une vidéo, ou la couleur du bouton sur la page de vente.

Et pourtant…

Quand je lis le forum La Tranchée, la presque totalité des questions portent sur les aspects techniques (quel thème choisir? Quel Cart? Dois-je mettre un popup? Combien de budget par jour? Comment optimiser mon SEO? etc.)

Je vois rarement des questions sur le contenu, sur les types de personnalité, sur la psychologie de l’acheteur, sur les objections, sur le positionnement d’une offre, sur l’art de raconter des histoires…

Si vous voulez mon avis, c’est ça qu’il faut apprendre.

Et je souhaite que plus de gens parlent de ces choses là ici, sur La tranchée.

Autrement, non seulement nous ne nous amélioreront pas, mais nous ne rendons pas service à nos communautés respectives.

J’ai moi aussi (trop) longtemps erré en faisant l’erreur de me concentrer sur la technique, mais le déclic c’est fait le jour où j’ai (enfin) appris à produire le bon contenu.

J’espère que ce billet va être utile pour certains d’entre vous.

Je termine en ouvrant le débat:

Qu’en pensez-vous?
Êtes-vous d’accord pour dire que nous nous attardons trop à la technique?
Devrions-nous passer plus de temps à partager de bonnes idées de pub?
Trouvez-vous, comme moi, que le contenu est la clé?

Ou, si vous avez des questions, n’hésitez pas… On jase là là :wink:

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Hello @Jean-Sebastien

Tout d’abord un Grand merci pour ton témoignage!
Super cool de voir et de lire quelqu’un qui a, je le pense, réussi dans le business en ligne.

Je vais juste répondre à ta dernière question car, malheureusement, le temps m’est compté ce soir. (Heure de France)

Oui, effectivement, nous nous attardons beaucoup sur la technique. J’ai assisté récemment à un audit où la personne disait qu’on se fichait pas mal du logo, finalement, car certaines des plus grosses boites au monde ont des logos dégueulasses mais des campagnes de dingues.
Je pense en fait que tout est vrai et tout est faux. Je n’ai peut-être pas assez de recul pour vérifier mes dires, pas assez de recul pour l’affirmer et encore moins de recul pour vous dire que d’ici demain soir 19h je serai à Tokyo en train de boire un Whisky de 20 ans d’âge avec des amis que j’aurai invités.
Mais une chose est sure; si tu crois réellement en ce que tu fais, peu importe la manière au départ, c’est à l’arrivée qu’on dresse le bilan.
Alors ouais, clair’ment, si t’as de l’argent mais que tu le dépenses mal dans des pubs à 10k pour avoir un ROI dégueulasse mais que tu t’en fous parce que t’as encore du fric sous le coude et qu’à la finale tu te dis que ça marchera, j’pense que là tu fais fausse route.
Là où je veux en venir, afin d’éviter de faire un monologue long comme la muraille de Chine, c’est que chacun a ses points forts et ses points faibles. Moi l’écriture et la consistance ne me fait pas peur, c’est plus le côté PUB pure et dure qui m’ennuie. Je parle des rouages de Facebook etc. Donc, pour ma part la réponse sera non, on ne s’attarde pas trop sur la technique… Mais, encore une fois, chacun ses points forts et ses points faibles :wink:

A très vite
Gio

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:laughing:

Je me souviens de nos premières rencontres et les résultats étaient déjà très prometteurs, c’est super cool de voir ton succès aujourd’hui! Un énorme merci d’avoir partagé ça aujourd’hui dans ton billet.

Tu as raison: le message est tellement plus important que les micro optimisations techniques!

Bien souvent, des gens commentent mes publications en me disant “Tu devrais mettre ta vidéo dans tel ou tel format, ça augmenterais ta conversion” et d’autres “optimisations” du genre. Je trouve ça drôle!

La réalité est que, si la le message répond bien à un désir ou une frustration, le format de ta publicité n’importe pas.

Ceci étant dit, je pense que la technique est importante à 2 moments lorsqu’on essaie de générer des revenus en ligne. Au début et à la fin.

Au début, parce qu’il y a un seuil de qualité et de compétence minimum qu’on doit atteindre avant d’être capable de prendre du recul et de voir l’ensemble du portrait. Une fois qu’on a une bonne connaissance des plateformes, outils et stratégies et qu’on peut produire quelque chose qui n’a pas l’air d’être fait par un enfant au secondaire qui vient de découvrir les Word Arts

c’est là que le réel travail commence.

Il faut trouver les boutons qu’on peut pousser pour engendrer une action chez son audience. Il faut développer un message qui sonne “vrai”, “authentique” et qui est “viscéral”.

Pas facile tout ça! Ce n’est pas vrai pour toutes les entreprises bien sûr, mais pour une entreprise de service ou encore d’information, c’est primordial.

Je dis également à la fin, puisqu’une fois qu’on a créer une compagnie qui a du succès, la technique commence à redevenir importante.

Une amélioration de 10% sur un revenu de 1000$ ne vaut pas grand-chose. Mais une augmentation de 10% sur un revenu de 500 000$? Là ça vaut la peine de s’y attarder. De meilleures pages de ventes, de meilleures vidéos, un système d’automation marketing plus sophistiqué, des publicités plus performantes. Plus l’entreprise grossit, plus chaque petit point de pourcentage devient important.

J’accorde beaucoup d’importance à la technique parce que je suis plus un artiste qu’un entrepreneur.

Je prend énormément de plaisir à m’améliorer avec le graphisme, la photo, la vidéo, l’écriture, la programmation. Pour moi, c’est un peu POUR m’améliorer que j’ai décidé d’être en affaires. L’apprentissage est au cœur de tout ce que je fais.

Je ne dis pas qu’il faut être perfectionniste, loin de là! Je pense par contre que c’est important de toujours vouloir pousser pour aller un petit peu plus loin, sortir de sa zone de confort, investir pour se donner tous les outils et avantages possibles pour créer un produit ou offrir un service qui nous rend extrêmement fier.

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Bonjour @Jean-Sebastien,

Merci énormément pour ce partage, je crois que ce ‘‘post’’ est dans les plus utiles que j’ai pu voir sur le forum

Cela m’apporte plusieurs questions concernant notre marché au Québec, je croyais que l’idéal était d’aller au plus vite sur le marché anglophone du Canada et USA, mais pour ma boutique en ligne cela m’apporte une toute nouvelle perspective du potentiel que nous avons de rester local

Par curiosité j’ai regardé mon compte et j’ai mis 1000$ en Facebook, encore très loin de toi :slight_smile:
J’ai quelqu’un qui s’occupe de mes Adwords présentement donc j’y vais une étape à la fois avec la pub facebook

J’espère que ce billet va être utile pour certains d’entre vous.

Oui vraiment!

Merci encore

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Preuve: Il n’y a qu’à regarder des sites horribles (je veux dire vraiment mais vraiment laids) qui convertissent parce que le texte est très persuasif.

Par contre, contrairement à toi, si j’avais à recommencer de zéro, je ne me préoccuperais pas de la technique… zéro.

Pas au tout début.

Ce que j’aurais voulu qu’on me dise est plutôt ceci:

  1. Suis le conseil des grands copywriters: chaque jour, prend une page de vente et recopie-la, mot-à-mot.

  2. Ensuite, écris 8 à 10 posts par jour (des courts, des moyens et des longs) que tu publies sur une plateforme (Facebook, LInkedin, Instagram ou autre) avec UN objectif en tête: obtenir un maximum de clics. L’objectif de ça n’est pas tant de bâtir une communauté (pas encore) que d’apprendre comment obtenir des conversions.

Le clic dans l’article peut même aller vers une ressource externe (un article de journal, un vidéo sur You Tube), on s’en fout. Ça oblige cependant à apprendre à écrire des titres qui attirent l’attention. Ça nous force à maitriser les éléments de curiosité. À écrire un message clair et engageant.

  1. Une fois que tu arrives à créer des posts qui ont des taux de clic de plus de 10%, j’irais vers un service de type Many Chat et plutôt que d’envoyer mes lecteurs vers des sites externes, je les enverrais sur Messenger. Je commencerais ainsi à bâtir une communauté et je leur écrirais à tous les jours avec cette fois-ci l’objectif de mieux les comprendre. J’en profiterais pour poser des questions sur leurs peurs, leurs défis, leurs blocages, les solutions qu’ils ont essayé, etc. de manière à créer des dialogues dans Messenger.

  2. De là, j’utiliserais d’abord le produit d’un autre comme une ressource affiliée (La Tranchée quelqu’un?) pour apprendre comment écrire pour vendre. Très important. Je m’intéresserais aux techniques de copywriting, au processus d’achat et à la satisfaction du client.

  3. Une fois que j’ai du succès, seulement, je commencerais à m’intéresser à la technique pour, comme tu dis, maitriser les bases et développer mes propres ressources. Au moins, rendu là, les revenus rentrent et tu as une communauté qui peut te dire ce qu’elle veut.

L’avantage de faire ce chemin plutôt que celui que tout le monde suit est que ça permet de mettre un maximum d’énergie sur ce qui fait la vraie différence à court terme (le message) plutôt que de la disperser dans pleins de directions (les optins, le trafic, le contenu, les vidéos, le développement de produit, les logiciels, le code, wordpress, les thèmes, le seo, le service client, les ventes, les remboursements, etc.).

C’est juste trop de choses en même temps et rien de ça n’est essentiel, comme je l’ai montré avec mes 4 premières étapes.

Ça me fait penser à la photo. La plupart du monde trippent sur l’équipement, les techniques, l’exposition, etc.

Mais si tu ne sais reconnaitre un bon cadrage, lire la lumière, anticiper l’action, la composition, tous les gadgets photos ne feront pas de toi un bon photographe.

Quand j’étais à l’université, mon colloc était un apprenti photographe. Pour développer son oeil, il passait ses journées à regarder des photos. Des milliers et des milliers de photos. Aujourd’hui, il est un des plus grands photographes au Canada (il était chef des photographes pour le Canada aux olympiques).

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Merci Simon. Pour ce qui est du potentiel local, il ne faut pas oublier qu’il y a des milliers d’entreprises qui font un C.A. dans les millions en étant seulement dans un coin du Québec. Je me dis, s’ils y arrivent sans Internet, imagine mon potentiel avec Internet!

Une fois qu’on a du succès dans notre niche, dans notre région ou dans notre langue, ensuite je pense qu’on peut plus facilement exporter notre concept.

Ce n’est pas une règle universelle (le cas d’Olivier est un beau contre-exemple). Mais il ne faut pas sous-estimer le potentiel local je crois.

Dans ce cas, je dirais que tu es drôlement avantagé. Sers-toi de ton talent pour écrire du matériel qui génère des ventes et utilise ces revenus pour payer d’autres experts qui vont faire le travail technique.

À mon avis, c’est bien plus facile de trouver un bon gestionnaire de compte Facebook qu’un bon copywriter.

Mon point? Travaille avec tes forces et non tes faiblesses…

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Je suis assez d’accord avec toi JS. Je le ferai quand mes revenus me le permettront. Pour le moment, je fais avec les moyens du bord :wink:

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Wow merci pour ce témoignage, @Jean-Sebastien! C’est tellement facile de se perdre quand on commence en affaires sur le web, parce qu’il y a tellement de choses à apprendre. J’adore que ton post mette les pendules à l’heure. Après tout, il ne faut pas oublier l’essentiel.
Finalement c’est intéressant parce que le lien avec la communauté ne peut être créé que par l’entrepreneur lui-même. Tout le reste peut être délégué…

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Joannie, tu résumes tellement bien mon propos. C’est exactement ça que j’essaye de dire:

Olivier parle de trouver sa voie, son style… mais c’est exactement à ça que la communauté va s’identifier.

Toutes les entreprises qui ont du succès ont ce leader charismatique: Steve Jobs, Guy Laliberté, Jean Coutu…

C’est encore plus vrai en ligne.