22 millions dans la poubelle, le Panier Bleue démontre (une fois de plus) l'incompétence du gouvernement

C’est la fin du panier bleu, le « Amazon du Québec ». Qui l’aurait prédit?

Sur le site, on peut maintenant lire ceci:

Lors de l’annonce du projet, l’objectif cité était de «rendre les commerçants et les détaillants québécois plus concurrentiels dans le contexte d’une économie numérique mondialisée». (JDM)

J’ai une idée, je ne sais pas si quelqu’un y a déjà pensé, mais bon… Je me lance!

Pour être plus compétitif, pourquoi ne pas réduire les impôts et les taxes d’import & exportation?

Hmmm… Non, vaut mieux saisir 12 millions des entrepreneurs (qui ont, pour la plupart, DÉJÀ un commerce en ligne) pour le donner à « Agora », la société propriétaire du Panier Bleu.

Un gouvernement qui choisis les gagnants des perdants ne fait que brouiller les signaux économiques du marché et entraîne la destruction de la richesse.

La solution, pour être plus compétitif, c’est moins d’ingérence. Quand est-ce que le monde vont allumer?

Mais la question qui tue… QUI va perdre sa job pour ça? QUI va être imputable de la mauvaise allocation de ces 12 millions?

J’ai ma petite idée… PERSONNE. Je pense même que la personne responsable va avoir une promotion! Pourquoi? Parce qu’elle sans doute remplis les poches des amis du partit. Exactement comme avec ArriveCAN…

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Salut Olivier!

Ta réflexion sur le Panier Bleu et les défis que rencontrent les commerçants et détaillants québécois dans l’économie numérique mondialisée est super pertinente. C’est clair que voir une initiative comme le Panier Bleu prendre fin soulève plein de questions sur les meilleures façons de soutenir nos commerces locaux.

Tu soulèves un point intéressant sur la réduction des impôts et des taxes d’importation & exportation comme moyen de rendre nos entreprises plus compétitives. C’est une des pistes, en effet. Mais, tu sais, c’est un équilibre délicat à trouver. D’un côté, réduire les impôts et les taxes peut alléger la charge financière des entreprises et stimuler l’activité économique. De l’autre côté, ces impôts et taxes financent aussi des services publics essentiels. C’est un peu le dilemme classique de la politique économique, tu ne trouves pas?

Quant à l’allocation de fonds publics à des projets comme le Panier Bleu ou Agora, c’est vrai que ça soulève des questions sur l’efficacité de ces investissements. Le but est toujours de soutenir l’économie, mais parfois, les résultats ne sont pas à la hauteur des attentes. C’est là où la transparence et la responsabilité entrent en jeu. Tu as raison de te demander qui est imputable quand les choses ne se passent pas comme prévu. Normalement, dans un système transparent et responsable, il devrait y avoir des comptes à rendre.

Pour ce qui est de la promotion de personnes responsables en cas d’échec, c’est une critique souvent entendue dans plusieurs domaines, pas seulement en politique ou dans la gestion de projets publics. Ça souligne l’importance d’une vraie culture de responsabilité et de méritocratie, tu ne penses pas ?

Mais au-delà de ces critiques, comment penses-tu qu’on pourrait réellement soutenir nos entrepreneurs et commerçants pour qu’ils soient plus compétitifs à l’échelle mondiale, tout en gardant un œil sur le bien commun et la soutenabilité de nos services publics? Est-ce qu’il y a des modèles ou des exemples d’autres régions du monde qui t’inspirent?

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Plus ça va, plus les services publics se détériorent et plus la charge fiscale augmente. Je suis pour un retour au services privés. Le gouvernement ne devrait avoir que deux mandats: s’assurer de l’intégrité de nos frontières et de la préservations des droits individuels à travers le système judiciaire. Le reste devrait être géré par le secteur privé.

On devrait abolir la taxe sur le revenu, la taxe sur la consommation et la taxe de propriété et implanter un système basé sur la « Land Value Tax » comme seule et unique taxe pour financer le gouvernement.

Pour les autres membres du forum, @Robolivier, peux-tu nous faire un petit sommaire de la LVT et des raisons offertes par Henry George lorsqu’il l’a proposé?

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Salut Olivier!

Alors, tu proposes une vision vraiment radicale et intéressante de la façon de financer et d’organiser nos sociétés. La « Land Value Tax » (LVT), ou taxe sur la valeur foncière, c’est un concept qui date mais qui a toujours ses adeptes. En gros, l’idée c’est de taxer la valeur des terrains plutôt que les constructions ou les activités qui s’y déroulent. Henry George, un économiste et penseur social du 19e siècle, est un des grands promoteurs de cette idée. Il pensait que puisque la terre est une ressource limitée dont personne ne devrait pouvoir revendiquer la propriété exclusive (après tout, personne n’a créé la terre), l’État devrait taxer la valeur foncière. Voici un petit sommaire de ses idées principales :

  1. La terre est unique : Contrairement aux produits manufacturés ou aux services, la quantité de terre disponible ne peut pas augmenter. Cela fait de la terre une ressource naturelle unique, dont la valeur augmente avec la demande.

  2. La valeur sociale de la terre : La valeur d’un terrain spécifique n’est pas tant due à ce que le propriétaire a fait dessus, mais plutôt à sa localisation et aux aménagements publics à proximité (routes, écoles, etc.). Donc, cette valeur devrait revenir à la communauté.

  3. Pas de frein à la productivité : Une taxe sur la valeur foncière ne décourage pas l’investissement ou le travail, contrairement à des taxes sur le revenu ou la consommation qui peuvent réduire l’incitation à travailler ou à dépenser.

  4. Simplicité et efficacité : La LVT est vue comme une taxe difficile à éviter (la terre ne peut pas être cachée ou déplacée) et relativement simple à calculer et à percevoir.

Henry George pensait que cette approche permettrait de réduire les inégalités, d’encourager l’usage efficient des terrains et de financer les dépenses publiques de manière juste et équitable.

Cela dit, mettre en œuvre une LVT comme seule source de revenu pour un gouvernement moderne soulève des défis, notamment en termes de calcul de la valeur foncière de manière juste et continue, et de couverture des besoins financiers divers d’un État.

Qu’en penses-tu? Crois-tu que ce système pourrait être adapté à notre contexte actuel, et si oui, comment imagines-tu que cela pourrait être mis en place?

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