« Le piège à éviter est-il de se surestimer ou de sous estimer ? »
Dans le contexte où comme travailleur autonome on doit parfois ‘‘se vendre’’ afin de projeter une image professionnelle, la question mérite d’y être réfléchit.
Si je vous partage ce message, c’est que j’essaye d’y répondre et je n’arrive pas à préciser de quel côté je penche le plus. Le mot qui me vient d’abord en tête et qui est entre les deux : s’estimer…
Que pensez-vous de cette citation est de Marc Labrèche?
Je dévie un peu de mon créneau professionnel (Tourisme conseil) mais j’ai jugé pertinent de connaître l’opinion de mon réseau à ce sujet.
Mais l’inverse est aussi vrai : la plupart des entrepreneurs débutants surestiment considérablement les résultats de leurs premièrs articles de blogs, ou de leur première pub, et sombre facilement dans le découragement lorsque les résultats attendus ne sont pas au rendez-vous. On en voit toutes les semaines sur ce forum.
Je m’aventurerais à donner la réponse suivante :
L’erreur, c’est le manque de connaissances appropriées.
Celui qui sous-estime, manque de connaissance sur les réelles compétences requises pour atteindre un objectif.
Celui qui sur-estime, manque de connaissance sur la somme de travail nécessaire pour atteindre un objectif.
L’équilibre se trouve par une combinaison de connaissances et d’expériences.
En quelque sorte, cela condamne le débutant à faire des erreurs. Et puisque ces erreurs sont nécessaires, le seul conseil qui peut être donné c’est : “Foncez ! C’est comme ça que vous avancerez.”
Merci David pour votre réponse très pertinente. J’ai cherché à améliorer votre publication mais tout y est. Tel que l’avait écrit plus-haut @Joel, ma réponse personnelle était aussi que ‘‘s’estimer’’ est déjà une étape essentielle afin d’évoluer et de mesurer notre cheminement.
En fait, ça dépend vraiment du genre de personne que tu es.
Je suis le genre de personne qui n’a pas peur de vendre un service que j’ignore complètement comment faire, mais qui m’intéresse vraiment, et d’apprendre sur le tas, quitte à charger moins cher ou à ne pas compter mes heures pour livrer le projet.
Dans mon cas, on ne parle pas de sous-estimer tes compétences, mais ta capacité à apprendre et t’adapter.
Dans le cas du tourisme, j’imagine que tout ça est très différent et je dois avouer que je ne saurais pas répondre à cette question dans ce contexte. Par contre, c’est une question qui me parle beaucoup en tant qu’entrepreneur!