Ton raisonnement est très juste !
C’est vrai que dans le cadre du démarrage l’hôtellerie était un bon plan !
Mais je pense que très rapidement on arrive au point de saturation, je t’explique mon raisonnement ;
Je charge en moyenne 500$ / 1000$ par mois pour m’occuper de leur commercialisation et e-réputation ; on peut donc garder ton exemple.
Cependant, entre les impôts, les salaires (pas très élevés, il y a des salariés), les frais de fonctionnement, le fonds de roulement etc, on va dire que l’objectif est plus proche des 200k$ annuels, ce qui représente 20% du marché, soit 20 clients environ (et puis comme tout entrepreneur, j’ai envie de me dire que j’ai un large potentiel d’expansion, j’aimerais un jour passer à 8, 10 salariés)
Bon, déjà il faut s’avouer qu’attraper 20% d’un marché concurrentiel, c’est de la job … mais il y a autre chose d’important : je suis tenu à une exclusivité !
Je ne peux pas optimiser la commercialisation d’un hôtel à Shawinigan ET de son concurrent direct : il y aurait conflit d’intérêt, je suis donc plafonné à un client par région, soit 15 / 20 au Québec … même problème avec les autres établissements type restaurants etc, mon marché est donc très vite limité à 30 40 clients.
Bon bien entendu tout ça c’est des visions à long terme, je dis pas que demain je veux faire 500k$ annuel, mais disons que pour garder la motivation (et pour motiver l’équipe) j’ai besoin de proposer une vision ambitieuse (montrer à l’équipe qu’on peut dominer le monde comme dirait @Olivier_Lambert) … que me permet pas trop l’hôtellerie !
Pour te donner une idée, un représentant des ventes arrive a couvrir tout le Québec en moins d’un mois, ça le motive pas trop !
Et ce qui m’a donné le coup de grâce dans ma réflexion de quitter ma niche hôtelière, c’est que depuis deux semaines je suis en négo avec une compagnie d’assurances qui envisage de prendre Captain Booker pour leurs 20 agences ; finalement on se rend compte qu’avec un seul interlocuteur en assurances, je pourrais dégager quasi autant de CA qu’avec 20 interlocuteurs hôteliers dont les négos auront été longues et douloureuses, ça fait réfléchir …
Qu’en penses-tu ?
J’ai pas encore partagé ces réflexions, ça me fait du bien d’avoir un retour extérieur, je t’en remercie !