On jase là… juste que cette nouvelle là m’a fait réfléchir.
À la base l’article est le suivant : un algorithme de IA (intelligence artificielle) est capable de déterminer à partir de vos posts Facebook et de vos likes quel est votre salaire.
Vous l’aviez remarqué déjà, lorsque vous faites de la publicité Facebook ou Adwords, vous pouvez sélectionner à quel tranche de salaire vous voulez que la publicité s’adresse.
Comment Google fait-il pour déterminer le salaire de celui qui navigue sur Internet? Même question pour Facebook : je n’ai jamais fourni cette information…
On le devine : la quantité pharaonique d’informations qu’on laisse sur la toile par l’ensemble de nos activités permet aux IA de bâtir un profil sociopsychologique d’une précision telle que même notre psychologue ni même notre département de ressources humaines n’a pu en savoir autant sur nous-même.
Et c’est ici que je bifurque de l’étude pour emmener un sujet un peu plus controversé.
Est-ce cette même IA serait capable de venir clore le débat à savoir si on naît entrepreneur, ou si c’est un ensemble de qualités qu’on a dans l’âme?
J’ai tendance à penser que considérant que l’appréciation d’une chose est quelque chose de subjectif, qui ne se discute pas, et qu’en même temps les riches aiment massivement les mêmes choses, lieux, personnes, et que les pauvres aiment massivement complètement autres choses, on est en droit de se demander si on est pas biologiquement conditionné à un groupe ou à un autre. Pourquoi j’arrêterais d’aimer un groupe de musique au profil d’un autre juste parce la valeur de mon compte en banque est différent?
Par conséquent, il serait relativement facile grâce à la somme de données disponibles, de déterminer via l’analyse de notre profil Facebook, si on est apte à devenir entrepreneur ou non.
Ainsi, @Olivier pourrait dire : « aller faire ce test. S’il est positif, achetez ma formation, elle vous sera extrêmement utile. Si elle est négative, vous perdrez votre temps, vous ne comprendrez rien, et vous n’aurez jamais à l’utiliser de toute façon ».
Ok, je caricature, mais c’est pour illustrer le propos.
Je suis dans le champ?
Ah et aussi : si Revenu Québec se mettait à investiguer les écarts trop grand entre les « riche » détectés par l’IA et des déclarations « officielles »… ils trouveraient assurément de belles perles…
Ça va loin !!