Demander de l'aide c'est okkkkkkkkkkkkkkk

Bon…dans une ancienne vie, je fus prof et donc en vacances tout l’été…RÉFLEXION DU JOUR: bienvenue dans la vraie vie, les autres aussi sont en vacances maintenant sauf toi :stuck_out_tongue: ce qui fait que mon projet commence à prendre forme mais que j’attends de multipleeeeeesssss réponses (ce qui énerve la fille check-list efficace)…mon mantra: TRUST THE PROCESS…commence à trouver que le process va pas assez vite pour l’arc-en-ciel hyperactif que je suis…donc je continue, plan d’affaires en route, page fb de plus en plus active, réseautage au top (j’en mange des oeufs pour déjeuner de ce temps-là !!), prise de contact, suivis, présentation de services, groupes de soutien, lectures inspirantes et alouette!!! BANG j,ai tellement l’impression de tourner en rond…je capote!!! RÉSULTAT: va chercher autre chose la grande! j’adore mon chum, il a toujours de bons conseils (étant entrepreneur) mais on dort beaucoup trop collé pour un regard extérieur alors CLD me voilà, je ne sais pas trop ce qu’ils vont m’offrir mais c’est certain qu’ils me donneront d’autres pistes ou m’aideront à y voir plus clair dans mon statut de travailleuse autonome, en congé sans solde, dans un bureau à la maison et qui parle beaucoup trop à son chat…Question pour vous: que faites-vous quand vous avez l’impression d’être éparpillé? Lâcher prise c’est ben beau mais ça fait pas avancer la business :slight_smile:

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Salut @nathalieborie222,

C’est un problème que rencontrent beaucoup de personnes. L’impression de commencer 1000 trucs et de ne jamais finir, on se débat, on s’active, on s’épuise, et on n’a le sentiment que ce qu’on a accompli n’est pas à la hauteur de nos efforts, ou tout simplement, de ne jamais rien accomplir, de ne pas progresser, de faire du sur place. Des fois même, la motivation est difficile à trouver. On sait à peu près ce qu’il y a à faire, mais on arrive pas à se lancer.

Les deux denrées les plus rares pour un entrepreneur sont la motivation et le temps. Et bizarrement, ce sont les ressources que l’on gaspille le plus facilement.

En ce qui concerne la motivation, beaucoup fonctionnent en dent de scie, dès qu’ils ont un regain de motivation grâce une nouvelle idée lumineuse, un besoin urgent, une nouvelle obsession, ils l’épuisent tout d’un coup. Ils font une nuit blanche sur leur idée, une semaine non-stop, ils avancent bien, et en fonction du stock de motivation disponible, finissent par l’épuiser rapidement.

Ils deviennent alors tout mou, à ne plus trop savoir avancer, à se demander si leur idée était vraiment bonne. Ils ont fait le tour de leur idée dans leur tête et n’arrivent plus à la concrétiser. Jusqu’au prochain pic qui les emmenera sur un tout autre sujet, beaucoup plus attrayant et motivant puisque totalement nouveau.

Adieu la jolie idée.

Ce qu’il faut comprendre, c’est que l’on a un stock limité de motivation pour une tâche donnée. C’est pas quelque chose que l’on peut générer à loisir juste “en se bougeant”. Si l’on veut conserver de la motivation sur une longue durée, pour un travail de longue haleine, il faut l’entretenir.

Comment entretenir la motivation ? Il faut l’utiliser de façon limitée et de manière itérative.

C’est comme quand, adolescent, n’ayant plus les parents sur le dos, on se met à jouer sans plus aucune limitation à notre jeu vidéo favori auquel on jouait uniquement une heure par jour depuis 6 mois, et qu’on finit pas s’en lasser en deux semaines.

C’est également le principe de tous les petits jeux mobiles basés sur des temps de rechargement des points/compétences nécessaires pour jouer. Si on se trouve limité dans notre utilisation du jeu, on développe notre attente, notre envie d’y jouer. Car un des principes fondamentaux de notre psychologie est qu’on estime plus fort ce qui est rare ou en quantité limité.

C’est comme ça que des gens arrivent au niveau 1500 de Candy Crush, jeu qui n’a à première vue, pas suffisamment de contenu ou d’intérêt pour nous tenir en haleine pendant des mois voire des années entières, et qui pourtant, continue d’être joué de façon journalière.

Il faut donc se forcer à travailler de manière retenue tous les jours pour ne pas épuiser sa motivation. Ce nouveau projet qui nous fait si envie qu’on souhaite mettre tout le reste de côté le temps de le réaliser ? On se forcer à y consacrer 2 à 3 heures par jour maximum et à bien conserver notre rythme de travail habituel.

Le double intérêt de cette technique, c’est que ça nous libère du temps, notre deuxième ressource limitée, tout en nous permettant de ne pas nous épuiser et donc, de tomber à cours de motivation.

Pour terminer : il faut savoir que la fatigue est le plus grand ennemi de la productivité. Notre société a tendance à estimer les hard workers, ceux qui travaillent beaucoup et qui dorment peu, alors qu’il a été prouvé qu’une personne dormant 6 heures par nuit au lieu des 7/8 heures nécessaires pouvait voir sa productivité chuter de 40%.

Si tu es épuisé, tu as plus de mal à te concentrer, même quand tu y arrives, tu l’es moins longtemps, tu supportes tout moins bien (les collègues, les aléas), tu travailles moins vite et moins efficacement, tu as moins d’idées et tu vas t’écrouler dès que tu vas trébucher.

Le meilleur cadeau que tu puisses te faire, c’est d’avoir une bonne hygiène de vie avec un bon sommeil et des plages de travail efficaces, récurrentes et modérées. Là dessus, le blogue d’Olivier et de sa soeur peut également t’aider à gagner en productivité : https://doubletavaleur.com/.

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Merci pour le temps pris à me répondre Romain…je garde en tête l’aspect motivation et je vais mettre en pratique cela dès aujourd’hui :slight_smile:

Bonne question!

Moi, je fais un truc à la fois et je dit non à presque tout pour garder mon focus sur une chose à la fois.

Peut-être que tu vas apprécier cette petite lecture que j’ai fait avec ma sister pour notre projet Doubletavaleur.com!

https://forum.latranchee.com/t/doubletavaleur-com/1338