Hmmm… Ton exemple de WallMart n’est pas bon. Premièrement parce que la fonction principale de WallMart n’est pas de partager de l’information, mais des biens.
Et en se sens, elle respecte les principes de libertés et droits fondamentaux.
Puisque WallMart est considéré comme un lieu public, ils sont sujets à certaines règles anti-discriminatoires. Tout le monde a le même droit de magasiner là. WallMart ne peut refuser l’accès à son magasin à une personne parce qu’elle est noir, vieille, homme ou femme.
Une des raisons qui justifie le pouvoir gouvernemental sur les lieux public est simple: c’est le gouvernement qui paie les infrastructures qui permettent à Wall-Mart d’exister. Ce qui en fait un excellent parralèle à Internet.
Alors que c’est vrai qu’une poignée d’instance administre le réseau et y exerce un énorme pouvoir. Dans ces instances, on compte autant le gouvernement, des OBNL que des corporation. Sans compter que les protocols de communication sont open source. C’est en ce sens que je dis que ça appartient à tout le monde et personne.
Chaque citoyen est propriétaire des infrastructures à travers ses taxes et il en dégage un revenus à travers la location de ces infrastructures aux ISP.
Complex stuff n all. Pas trop envie d’explorer cet aspect là plus en détails.
Mais mon point est que les principes de liberté et d’égalité sur Internet se manifestent à travers non seulement le droit à l’accès (comme Wallmart) mais également au droit à l’expression.
Exact, c’est une considération extrêmement importante. Notre liberté d’expression est beaucoup plus limitée qu’aux États-Unis. Exemple: le petit Jérémie n’aurait jamais eue de cas s’il était américain.
On s’entend sur pas mal tout et je comprend ton point. Là où ça accroche entre nos deux visions est que moi j’aimerais qu’on trace la ligne entre un site qui représente un « lieu public » et un « club privé » à la même façon qu’on distingue entre un club de golf et un Wall-Mart.
Si Facebook est un lieu public, il ne peut pas être poursuivi pour le contenu publié sur son site. C’est la carte qu’il a joué lors de son passage devant le congrès.
Mais s’il décide de jouer au modérateur sans être mandaté par le peuple, alors il devient un club privé.
L’analogie que j’avais entendu en se sens est la distinction entre un stand de journal dans un dépaneur et le journal en tant que tel. Si Facebook joue la carte du stand de journal, ses obligations sont clairement différentes que s’il s’improvise comme un média.
Je pense que c’est une erreur de la part des géants tech de porter le costume gauchiste social justice warrior. C’est hypocrite.
Toutes ces startups de silicon valley qui se disent être démocrate ultra libéraux aux teintes socialistes sont incorporé dans des paradis fiscaux et rendent leurs comptes aux shareholders. C’mon…