Je suis consultante en marketing et j’ai trop de mandats pour la qualité de vie que je veux m’offrir. Et je suis plein de bonne volonté et de sagesse!
Avez-vous déjà pensé constituer un regroupement de travailleurs autonomes qui se refile de la job entre eux? Ça existe probablement pet-être aussi, si oui, donnez moi des noms, j’ai plein de questions à leur poser!!
Sinon, comment vous voyez ça vous? Que chacun aie la liberté de travailler avec les clients des autres sans que les autres aient peur de se faire ‘’ voler ‘’ leur clients? J’aimerais vraiment trouver une solution pour travailler en gang aussi sans trop avoir l’air d’une association de travailleurs de fond de sous-sol vous me suivez?
Hey c’est super intéressant ce que tu parles @staifany!
Je ne connais pas de regroupement de ce genre, mais je sais que sur des groupes Facebook de pijistes ou d’entrepreneurs, ça se rend beaucoup d’échanges et de services du genre.
Est-ce que tu es dans des groupes du genre sur Facebook?
Moi je te comprends à 100%, quand j’avais mon agence, je n’ai pas pu la faire croitre comme je voulais car la majorité des gens que je rencontrait comme potentiel partenaire ne pensaient qu’à me voler mes clients. On me le disait même en face. Je trouve que ce manque de vision est répandu, c’est nul, parce qu’avec une approche de collaboration tu peux aller chercher plus de clients, des plus gros même, et une meilleure structure. Ca a fini que l’isolement et l’horaire de fou ont pris le dessus sur mon plaisir. Je te comprends.
Salut, Je trouve ça très intéressant ce que tu propose.
Je suis en changement de carrière et commence à mettre ma main à la pâte pour me trouver des clients en consultation marketing comme travailleur autonome .
Je trouve que l’éthique de travaille et la confiance sont trop peu mise en valeur de nos jours. Je viens du millieu artistique et ce dont tu parle c’est chose courante de “Voler les clients” ne pas respecter les “Termes d’un contrat” ou de manquer à ces engagements parce que j’ai “Trouver de quoi de plus payants alors fuck off” et j’en passe tout un tas !!!
Mais là moi je suis dans un sous-sol … je suis presque dans le fond du sous-sol en plus … mais je pense monter mon bureau à l’étage bientôt (faut descendre le bureau de ma copine dans le sous sol pour ça) !!!
Je suis traductrice pigiste depuis plus de 15 ans et dans les dernières années, j’étais tellement occupée que je me tapais des semaines de fou, toujours attelée à l’ordi, peu de temps pour les loisirs… Ça faisait longtemps que je voulais arrêter de travailler comme une folle comme ça. Entre août et octobre, je suis partie 12 semaines pour une «pause» professionnelle et pendant que je préparais mon voyage, comme je ne voulais pas laisser mes clients trop en plan, j’ai décidé de prendre des collaboratrices. Nous avons commencé à collaborer avant mon départ, histoire de roder un peu la machine, et la confiance s’est établie. Nous sommes trois dans cette petite équipe, et nous nous sommes bien expliquées les règles du jeu. Qui est le client de qui, comment se refilent les contrats et quand, etc.
Comme je voulais tester le travail à l’étranger – je cherche à bâtir un modèle de travail «location-independent» comme on dit en anglais, aller travailler où ça me tente – je m’occupais de certains contrats (pas trop, je voulais profiter des destinations aussi!), et je refilais le reste.
Tout a bien fonctionné. Je reviens de mon voyage, je n’ai perdu aucun de mes clients, même si mes collaboratrices ont temporairement pris une grosse partie de ma charge de travail pendant mon absence.
Je pense que c’est beaucoup plus facile d’établir ce genre de collaboration avec des gens qu’on connaît au préalable, et qui ont déjà aussi leur propre clientèle. Ça leur donne moins l’envie de voler les clients des autres. Je ne sais pas si c’est le monde de la traduction, ou le fait que j’ai un bon réseau de traducteurs, mais je me fais aussi refiler des clients/contrats de temps à autres par d’autres personnes. Il est vrai qu’en traduction médicale (mon domaine de spécialité), les traducteurs ne sont pas très nombreux et le travail ne manque pas. On a peut-être moins cette mentalité de «peur du manque» à cause de l’abondance du travail? Ou peut-être est-ce le fait qu’on se connaît presque tous entre nous, ou que ce milieu est tel qu’une (mauvaise) réputation fait vite le tour? Je ne sais pas…
Mais ce que je sais, c’est qu’il y a beaucoup à gagner avec ce genre de collaboration.
Bonne chance avec ce projet! J’espère pour toi que tu pourras bâtir ce réseau de personnes de confiance.
Ouin. En fait, c’était déjà prévu comme ça que je serais de retour le 2 novembre, même si ça ne me tentait pas pantoute. Le 2 novembre au matin, j’étais à Taipei, à 25 C avec les palmiers “pis toute pis toute”, et 27 heures plus tard, j’étais à Montréal à 2 C et la neige qui est arrivée peu après
Pour le partage, ça me fait plaisir! Si mon expérience peut aider d’autres, tant mieux! Je suis toujours prête à partager!
Pour répondre à ta question, le voyage a été fan-tas-tique! Je pourrais peut-être faire un petit bilan dans la section Journal des progrès, si ça peut vous intéresser. J’ai déjà fait des bilans sur mon blogue, mais c’était plus du côté personnel. Je pourrais peut-être parler plus du côté développement personnel/développement des affaires?
Chose sûre, j’ai déjà la bougeotte et je pense déjà à repartir
Je planche aussi sur l’écriture de différents articles pour différents publics, dont l’un sur les bienfaits d’une pause professionnelle pour les entrepreneurs, parce que les articles que je trouve sur ce genre de pause s’adressent surtout aux gens qui travaillent en entreprise - pour un boss autre qu’eux-mêmes - et je trouve que les pauses professionnelles, quand on est un entrepreneur, ont des avantages et inconvénients différents, et aussi des risques différents. Je pourrais peut-être faire un genre de condensé de l’article et le mettre ici pour vos commentaires, avant de le proposer ailleurs?
Juste une idée comme ça…
Une des choses que j’ai trouvées qui s’adressent aussi aux entrepreneurs, est cette conférence de Stefan Sagmeister, qui m’a beaucoup inspirée :
En fait, c’était déjà prévu comme ça que je serais de retour le 2 novembre, même si ça ne me tentait pas pantoute. 
Le 2 novembre au matin, j’étais à Taipei, à 25 C avec les palmiers “pis toute pis toute”, et 27 heures plus tard, j’étais à Montréal à 2 C et la neige qui est arrivée peu après 
