Être payé comme influenceur peut être illégal au Canada

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“Les contrevenants s’exposent à des amendes pouvant aller jusqu’à 750 000 $, et même à une peine d’emprisonnement, précise le Bureau de la concurrence.” :scream:

Très intéressant, je n’étais pas au courant qu’il y avait des hashtags “officiels” à utiliser… :thinking:

Merci David! Je me mets au courant pour mon futur et advenant que je reçois des commandites et/ou affiliations!

l’année passé j’avais publié ça

Il y a plusieurs exemples dans ce document

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Les contrevenants risquent gros. La Loi canadienne sur la concurrence interdit les publicités fausses ou trompeuses, ce qui inclut les publicités sur le web.

Au Canada, on n’est pas obligé de mentionner lorsqu’on a un deal d’affiliation ou “d’influenceur”. Mais on ne peut tout de même pas faire de la publicité mensongère.

Je ne vois nulle part où c’est inscrit qu’on doit absolument mettre #ad ou #publicité. L’article me semble alarmiste et vide de sens.

De plus, ils citent que selon “L’organisme des Normes Canadiennes en publicité”.

Qui est en fait un OBNL…

http://www.adstandards.com/fr/AboutASC/aboutASC.aspx

Les normes canadiennes de la publicité (NCP) constituent l’organisme national, sans but lucratif, d’autoréglementation de la publicité.

À ce titre, nous avons pour mission de favoriser la confiance du public dans la publicité et d’assurer l’intégrité et la viabilité de la publicité au Canada au moyen d’une autoréglementation responsable de l’industrie.

Comme on dit par Trois-Rivières, c’est un gros tas de marde cet article là.

C’est ironique que l’article dénonce la publicité mensongère alors que le titre de l’article est mensongé!

“Les influenceurs sous la loupe des autorités réglementaires canadiennes”

QUELLE AUTORITÉ CANADIENNE!?! :laughing:

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Comme Olivier dit le NCP reste un organisme d’autoréglementation, qui réagit aux plaintes sans imposer d’amendes. Dans les rares cas où un annonceur refuse de collaborer avec NCP, la plainte est transférée au Bureau de la concurrence qui peut, lui, infliger des amendes.

Cependant la Commission fédérale du commerce (FTC), aux États-Unis, exigent entre autres l’ajout de mots-clics comme «commandité» ou «publicité» dans les trois premières lignes d’une description Instagram.

Les seuls clients qui m’ont demandés (imposés) d’afficher les mentions #ad étaient tous américains, et de grandes entreprises. Il semble que les petits joueurs ne comprennent pas les risques, ou que les gros joueurs sont très stressé par les impacts négatifs si ils se font prendre. La législations canadiennes est beaucoup plus souple à ce niveau.

Je crois que présentement le monde en parle un peu tout croche et que les discussions sont entretenus par beaucoup d’ignorances sur l’approche en général.

Je crois beaucoup en le principe de sélection naturelle. Un “influenceur” qui se prostitue et devient un billboard se fera rapidement exposer. Et par défaut, si tu achètes d’un poseur/guidoune a sponsor, you’re as big a part of the problem as he is.

#FishBusiness

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